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20 décembre 2009 7 20 /12 /décembre /2009 18:12



Obama à Oslo "Nous ne sommes pas prisonniers du destin"

 

 


Voici un extrait du très beau discours du Prix Nobel ( Oslo, 11 décembre 2009, dans le Monde du 12)



http://robertsravings.files.wordpress.com/2009/01/barack-obama-yes-we-can-posters.jpg"Aspirons tous au monde qui devrait être - à cette étincelle de divin qui est toujours présente dans chacune de nos âmes (..). Tout en admettant que l'oppression sera toujours parmi nous, nous pouvons continuer de rechercher la justice. Tout en admettant l'irréductibilité de la dépravation, nous pouvons continuer à tendre vers la dignité. Tout en comprenant qu'il y aura toujours des guerres, nous pouvons rechercher la paix. Nous pouvons le faire, parce que c'est l'histoire du progrès humain (..)".

 

 


Traduction du département d'Etat



Texte pris sur Hansenlove





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19 décembre 2009 6 19 /12 /décembre /2009 18:55

 

 

Assemblée Nationale

Mission d'information sur la pratique du port du voile intégral
sur le territoire national
 

 

JEUDI 12 NOVEMBRE 2009
9 h 00

 

 

Audition ouverte à la presse

M. Henri Pena-Ruiz, philosophe, spécialiste de la laïcité

 

(…) Dans le contexte du débat sur l’identité nationale, il me paraît nécessaire de rappeler quelle nation et quelle politique nous pouvons concevoir. La Révolution française a refondé l’idée de nation. Il ne s’agit plus d’inclure par le partage obligé de particularismes exclusifs mais de vivre ensemble, sur la base de principes fondés sur le droit et librement choisis par le peuple souverain. Nation et République vont ainsi de pair. Le bien commun à tous, c’est ce qui nous unit par-delà nos différences, comme le rappelait Ernest Renan dans Qu’est-ce qu’une nation ? Notre république est une communauté de droit, universaliste ; elle repose sur la volonté de vivre ensemble selon des lois que nous nous donnons à nous-mêmes – c’est le fameux « plébiscite de tous les jours » dont parlait Renan. La nation ainsi fondée n’exalte aucune tradition, aucune religion, aucune culture particulière. Par la séparation laïque des Églises et de l’État du 9 décembre 1905, elle a même su mettre à distance une tradition qui pourtant faisait référence. Une telle patrie est l’objet d’un attachement civique et affectif qui n’a rien d’exclusif, car elle constitue une communauté de droit dont les principes sont universalisables. Ces principes organisent un cadre d’accueil affranchi de ce qui jadis opposait les hommes : religions, coutumes, traditions ne sont pas niées mais elles ne peuvent s’affirmer que dans le respect de la loi commune à tous. La religion n’engage que les croyants. La laïcité, en bannissant tout privilège public de la religion et tout privilège public de l’athéisme, garantit à chacun le libre choix de ses convictions et l’égalité de traitement. En 1905, les crucifix ont regagné les lieux de culte et la neutralité enfin conquise des lieux emblématiques de la République – mairies, palais de justice, écoles publiques, hôpitaux publics – a rendu visible sa vocation d’accueil universel. Le primat de la loi commune sur tout enfermement particulariste n’est nullement une oppression mais au contraire une émancipation. Ainsi les traditions discriminatoires, celles par exemple qui peuvent exister entre les sexes, ne dictent plus la loi. Promus par la puissance publique, le bien commun et l’ordre public au sens juridique recouvrent l’égalité des droits et l’autonomie de jugement comme d’action, qui donnent chair et vie à la liberté. L’identité nationale n’a donc plus à se marquer par la valorisation de particularismes. La république laïque permet à chacun de choisir son type d’accomplissement personnel dans le respect de la loi commune qui fonde une telle liberté et une telle égalité.

 

L’internationalisme, disait Jaurès, ramène à la patrie ainsi conçue. Nous sommes donc aux antipodes du « choc des civilisations » théorisé par Samuel Huntington, ou de la « guerre des dieux » évoquée par Max Weber. Les conquêtes de l’esprit de liberté, d’égalité et de fraternité peuvent unir les populations en les émancipant alors que la réactivation de traditions particulières et rétrogrades tend à les opposer. Aujourd’hui, en une époque de migrations croissantes, un tel universalisme est essentiel. La diversité des cultures n’entraîne pas fatalement le conflit, dès lors que le creuset républicain met en jeu des principes de droit qui sont les conditions politiques de l’intégration.

 

Mais à l’évidence, pour que celle-ci soit réussie, la justice sociale doit dessiner les conditions d’une authentique fraternité. La mondialisation glacée de l’ultralibéralisme n’y contribue guère ; elle favorise, au contraire, des mécanismes sociaux d’exclusion qui semblent démentir les beaux principes de la République. Les replis communautaristes prolifèrent alors, compensation identitaire illusoire et supplément d’âme d’un monde sans âme. Ceux qui imputent au modèle républicain de telles dérives se trompent de diagnostic et courent le risque de légitimer la remise en cause de sa fonction émancipatrice. Il en est de même de ceux qui semblent imprudemment imputer à l’immigration une menace exercée sur l’identité nationale et ne proposent de contrer les dérives communautaristes qu’en agitant la question de la sécurité.

 

Il serait erroné d’interdire des pratiques aliénantes en alléguant qu’elles seraient incompatibles avec les valeurs prétendues de la civilisation occidentale ; on serait alors dans une logique de « choc des civilisations ». Je rappelle, d’ailleurs, que les valeurs en question ne sont pas propres à cette civilisation, où elles furent niées pendant quinze siècles avant d’être conquises dans le sang et les larmes – des conquêtes accomplies à rebours de la tradition occidentale, qui inventa les bûchers de l’Inquisition, les guerres de religion et la notion de peuple déicide qui causa les malheurs que l’on sait. Claude Lévi-Strauss qui, dans sa conférence à l’Unesco intitulé Race et histoire, invitait à se débarrasser de toute posture ethnocentriste, condamnerait à n’en pas douter toute logique de « choc des civilisations » et de « guerre des dieux ». Au demeurant, les pratiques aliénantes qui sont le sujet du jour ne portent pas atteinte à une culture particulière mais aux droits universels de l’être humain et au type de projet émancipateur qui sous-tend la démocratie et la République.

 

Tels sont les éléments de philosophie laïque et républicaine à partir desquels il convient d’analyser la situation, puis l’enfermement communautariste (...)

 

Voir et écouter l'audition sur le site de l'Assemblée Nationale

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17 décembre 2009 4 17 /12 /décembre /2009 17:57
Monsieur et Madame .................

..............

75019 PARIS

 

Monsieur ..........................

.........................

75019 PARIS

 

Paris le 5 décembre 2009

 

OBJET : tapage nocturne

Copies : Syndic – Responsable de la co-propriété

Lettre recommandée avec AR

 

Monsieur,

 

Nous sommes mandatés par les occupants de notre immeuble sur les conseils du Commissariat de Police du 19ème arrondissement, pour vous informer des problèmes de nuisances sonores, dont nous sommes victimes.

 

La Police s’est déplacée à plusieurs reprises pour intervenir auprès des jeunes locataires des 3ème,  4ème et 5ème étages ; ainsi qu’auprès d’un couple de sri lankais qui occupe un logement au 5ème étage et dont les disputes conjugales perturbent les voisins.

 

Ces nuisances fréquentes, commencent à partir de 23 heures et s’achèvent vers 6 heures du matin. Elles conduisent à des troubles du sommeil et génèrent des fatigues physiques et psychiques.

 

La Police nous a indiqué qu’il est de votre responsabilité de définir, en qualité de propriétaire,  le règlement d’habitation de votre propriété. Il vous revient en particulier de faire respecter les règles du droit privé auprès des occupants de notre immeuble.

 

La Préfecture n’accorde aucune autorisation de dérogation au bruit nocturne dans le cadre d’immeubles à usage d’habitation. Les fêtes à caractère privée qui sont sources de nuisances nocturnes sont interdites par la loi.

 

Nous sommes intervenus en plusieurs occasions, sans effet,  auprès de ces résidants pour les informer de leurs obligations dans ce domaine, et leur demander de respecter la tranquillité du cadre de vie commun.

 

En conséquence, nous vous saurions reconnaissants de bien vouloir prendre les mesures qui s’imposent pour mettre un terme à cette situation.

 

Nous vous prions de croire, Monsieur, en l’expression de nos sentiments distingués.


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Qui Suis-Je ?

  • : Plumeacide, écritures publiques et arts énergétiques internes chinois
  • : Plumeacide est une histoire de fraternité républicaine avec celles et ceux qui s'embrouillent avec les chiffres et les lettres. Au fil des années il est devenu aussi la mémoire visuelle de ma pratique des arts énergétiques internes.
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Plumeacide poursuit doucement mais sûrement son voyage dans la blogosphère, et va vers sa deuxième millionième page visitée ! Mââgique !
 
  
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Bonne visite et à bientôt
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difficile à vivre à cause
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mais à cause de ceux
qui regardent
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Albert Einstein

Le Film de l'immigration

  25839 71896

Un film de 40 minutes pour deux siècles d’immigration en France. 

 

Source :

Cité nationale de l'histoire de l'immigration