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7 novembre 2009 6 07 /11 /novembre /2009 16:36
Pauline a découvert notre association par l'intermédiaire de Plumeacide au moins d'octobre. Comme Claire l'an dernier.

Ceci est sa première lettre écrite au cours de nos permanences.
Un vrai petit bijou cettre lettre (Pauline aussi d'ailleurs !). Oups.

J'ai dit
Plume Solidaire

Monsieur .....

..............

75019 PARIS

Téléphone : 06 ...........

 

Service Clientèle Bouygues Télécom

Résiliation

38218 Vienne Cedex

 

 

 

Paris,            

 

 

OBJET : résiliation d’un contrat
Pièce jointe : attestation de paiement de la CAF de Paris

 

 

Madame, Monsieur,

 

Je soussigné Monsieur ...., désire à ce jour résilier l’abonnement correspondant au numéro d’appel : 06.......

 

En effet, ma situation financière a évolué, je suis actuellement bénéficiaire du Revenu de Solidarité Active et me trouve dans l’incapacité de continuer à payer ce forfait.

 

Veuillez trouver ci-joint une attestation de paiement qui justifie de cette nouvelle situation.

 

Veuillez agréer, Madame, Monsieur, l’expression de mes sincères salutations.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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4 novembre 2009 3 04 /11 /novembre /2009 15:36
A l'origine Anne Violaine avait proposé de jouer le rôle de guide-conférencière pour cette visite.

Hélas, contrainte de garder le chaud et de se refaire une santé, j’ai maintenu la sortie pour ne pas décevoir les personnes heureuses à l’idée de cette visite du Musée des Arts Premiers.

 
Nous étions donc 12 à affronter le vent et la pluie. A l’origine 7 usagers de nos permanences s’étaient inscrits, ce qui correspondait à l’effectif désiré par Anne Violaine lors de notre réunion. Si toutes les personnes intéressées étaient venues nous aurions été au moins 17 ! C'eut été beaucoup trop !


Mais c’était sans compter avec les prévisibles défections ! Heureusement compensées par l'apport des pièces rapportées : soeur, filles, amies...Pour ma part, je n'étais pas peu fier que mon épouse et ma fille, uniques et préférées, se fussent jointes à cette équipée.


Raoudha, qui sortait de ses examens médicaux vendredi, s'est vue interdire la marche à pieds par ses médecins. Quelle honte, oser pronocer une telle fatwa à Raoudha, et la décevoir à ce point.


Banon a bien lutté pour venir, mais il a dû capituler pour raison familiale.


Chapeau à Sabine qui nous a accompagnés pour ne rester que 10 minutes au Musée ! C’est ce qu’on appelle « avoir un aperçu » !


Et tout s’est bien passé com' d'hab ! on est resté « groupir » dans le métro, les dames âgées ont pu accéder directement à l’accueil en évitant la pluie et la file d’attente. Chacun a fait son parcours, à son rythme. Et on s’est tous retrouvés pour boire un coup et grignoter après une heure de visite en partageant nos impressions. Cela semble court, mais c’était suffisant pour la majorité de nos invités.

Quant aux intellos ils ont persévéré dans l'exploration jusqu'à satiété.


Alors en se quittant tout le monde était content. Violeta a même dit en me saluant que « ce Musée a été réalisé avec beaucoup de goût » !


C'est mon avis, et je le partage.


Dis Anne Violaine, tu seras pas malade la prochaine fois hein ?
S'il te plait ?



J'ai dit


Plume Solidaire
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3 novembre 2009 2 03 /11 /novembre /2009 18:16




Aux Arts Premiers, les derniers furent les premiers

Aux Musée des Arts Premiers, nous partîmes 17 (inscrits à l’origine) et étions positivement 12 en arrivant à bon port, sous la pluie battante.

En cette veille de Fête Nationale de la Fédération et de la Concorde, nous présentions le visage vrai de la Diversité.

6 immigrés (personnes nées à l’étranger), 6 français nés en France dont 1 seul d’extraction 100% française métropolitaine !

Vietnam, Algérie, Bulgarie, France, Rwanda. Nous étions tous là dans la pluralité de nos origines nationales, de nos convictions religieuses – catholique, musulmane, orthodoxe, bouddhiste, agnostique -, politiques sans doute ; sexuelles à n’en pas douter, générationnelles (14 à 70 ans), d’éducation scolaire : de l’analphabétisme au doctorat.

Et je crois bien qu’il n’y avait pas de sans-papiers. Un comble, une diversité impeccable, irréprochable.

Une diversité dont certains d’entre nous avaient peut-être vaguement conscience, mais qui dans les faits - dans le contexte de notre association en tous cas - nous est terriblement banale, triviale pour ainsi dire. Une diversité sans discussion, ni débat. Une question qui ne se pose pas, une question sans intérêt en somme. Nous pratiquons la diversité de nos identités comme Monsieur Jourdain, dans « Le bourgeois gentilhomme », découvrant avec bonheur qu’il faisait de la prose sans le savoir.

Hier, c’était en marchant sous la pluie et en partageant nos parapluies que nous VIVIONS ensemble nos identités, dirigeant nos pas dans la MÊME DIRECTION ; sur le MÊME SOL.

Pour moi donc, en ce matin au cours duquel les Préfets attendaient les instructions du Ministre de l’Immigration pour animer le débat sur l’Identité Nationale la question est close.

Le drame est que justement, 62% des français selon un récent sondage approuveraient le principe d’un débat sur l’identité nationale.

Les deux tiers donc.



Lancer un débat national sur l’identité française semble manifester que celle-ci serait compromise ou altérée. Par perte d’identité ou par trop d’identités ? Sentiment ou réalité ? Réalité d'un sentiment peut-être.


L’identité n’est pas un état. L’identité est un processus vivant, permanent, de construction et de perte dues à un nombre infini de statuts et rôles qui interagissent et s’influencent. Qui assurément, organisent l’évolution de notre environnement, de notre vie, déterminant la marche de l’humanité.

Ces statuts sont aussi bien d’ordres culturels, économiques, sociaux, géographiques, génétiques (handicap par exemple) ou biologiques quand il s’agit de la santé…

Parler d’identité, c’est tenter de décrire ce à quoi nous pouvons ressembler aujourd’hui pour en faire la photographie. Une photo obligatoirement floue, qui reproduirait partiellement et vainement la réalité. Tant nos perceptions sont morcelées et partiales ; (dé)formées par notre éducation, l’influence de notre entourage, les choix résultant de notre  expérience, nos savoirs certes mais aussi nos croyances, notre caractère, nos humeurs et nos émotions…Une photographie qui devrait nous inspirer une grande humilité sur la fragilité de notre destinée individuelle et globale. Une humilité qui devrait nous inciter à nous rapprocher, à nous conduire vers plus de tolérance, à une vision solidaire globale. Et à conforter notre aptitude à l’hospitalité.

L’hospitalité est le marqueur des peuples riches de leurs humanités.


En quoi, le repli sur soi de certaines communautés d’origine étrangère, tout comme le repli sur les valeurs traditionnelles ou sur leurs milieux sociaux d’une  grande partie des français de souche, contribuent-ils à l’identité française ?

Au fond, tout se tient dans une question essentielle : est-ce que toutes ces identités individuelles, ces segmentations communautaires peuvent se fondre en se conjuguant dans un ensemble futur, dans un projet commun, sans avoir le sentiment de perdre leur spécificité ?

Par ailleurs à quoi peut bien servir un débat sur l’identité nationale pour un peuple membre de l’Union Européenne ?

 
   
La France est la symbiose des multiples populations qui la composent. C’est cette extraordinaire diversité – avec ses tensions et ses oppositions - qui en fait la richesse mais aussi la complexité. Mais c’est à cette réalité, et à cette diversité qu’elle doit son rayonnement, l’admiration qu’elle suscite à l’étranger. La France extrait une part essentielle de son énergie créative de la diversité de ses habitants.

Depuis la Révolution Française, la République est l’incarnation et l’assemblage au fil des migrations de la diversité des origines régionales, puis mondiales avec la période coloniale suivie de celle du regroupement familial. 200 millions de francophones véhiculent ses valeurs à travers leur représentation de la culture française.

L’identité française a été débattue bien avant nous ; elle est le résultat de notre histoire, et aussi le fruit amer de guerres, souvent fratricides.

La devise républicaine – Liberté, Egalité, Fraternité - inscrite au fronton de nos édifices publics est l’expression de notre identité nationale, et contient sa diversité dans son principe universel.

L’identité nationale n’a donc pas lieu de faire l’objet d’un débat public; à moins de prendre le risque de réveiller les démons d’une confrontation idéologique et politique que l’on croyait disparue depuis plus de soixante ans. De conduire à la discorde nationale et à vivre sous l’empire d’une pensée autoritaire.

La diversité se vit avec les pieds et dans la tête, exactement comme la digestion fonctionne sans la pensée.

Prendre conscience du bien être qu’apporte une bonne digestion n’implique en rien la nécessité d’en débattre. La santé est une condition sine qua non pour vivre.

Il en est de même de l’identité nationale dont la cohésion prend racine dans l’acceptation de la diversité, condition du vivre ensemble.

Savoir, apprendre, ou tout simplement continuer à vivre ensemble suffit pour en apprécier les bienfaits. Pourvu que nous persévérons dans cette voie.


J’ai dit !

Plume Solidaire
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Qui Suis-Je ?

  • : Plumeacide, écritures publiques et arts énergétiques internes chinois
  • : Plumeacide est une histoire de fraternité républicaine avec celles et ceux qui s'embrouillent avec les chiffres et les lettres. Au fil des années il est devenu aussi la mémoire visuelle de ma pratique des arts énergétiques internes.
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Plumeacide poursuit doucement mais sûrement son voyage dans la blogosphère, et va vers sa deuxième millionième page visitée ! Mââgique !
 
  
2 objectifs et 10 règles pour l'écrivain public (vidéo 3'30)

 

 
 
Bonne visite et à bientôt
espère-je !
 
 

Pourquoi me bouge je ?

Le monde n'est pas
difficile à vivre à cause
de ceux qui font le mal,
mais à cause de ceux
qui regardent
et laissent faire

Albert Einstein

Le Film de l'immigration

  25839 71896

Un film de 40 minutes pour deux siècles d’immigration en France. 

 

Source :

Cité nationale de l'histoire de l'immigration