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9 janvier 2011 7 09 /01 /janvier /2011 18:00

 

 

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Le 24 décembre 2010

 


 

Accès au droit, les notaires répondent à vos questions

 

 

Site de notaires gratuits

 

 

1 - Consultations à Paris Notaires Infos, le Centre d’information de la Chambre des Notaires de Paris

 

Le Centre d’information de la Chambre des Notaires de Paris organise tous les jours des consultations gratuites pour les particuliers.

 

 

Pour obtenir un rendez-vous avec un notaire, vous devez au préalable vous inscrire auprès de "Paris Notaires Infos", le centre d'information de la Chambre des Notaires de Paris. Renseignements et inscriptions au 01.44.82.24.44

 

La consultation avec le notaire dure environ 20 minutes. Elle se déroule boulevard Sébastopol à Paris 1er.

 

Le Centre est ouvert tous les jours de 10 h 00 à 18 h 00 (17 h 00 le vendredi).

 


Paris.notaires



 


Contact : 01 44 82 24 44 pour vous inscrire aux prochaines consultations au Centre d'information.

  

2 - Consultations téléphoniques – Notaires Infos

 

 Tous les jours de 9 h 30 à 13 h, « Notaires Infos », centre de renseignements téléphoniques des notaires de France, répond aux interrogations des particuliers sur des questions d’ordre juridique. Une borne interractive vous permet d'accéder rapidement aux informations que vous recherchez ou d'obtenir une consultation par téléphone.

 

Numéro d'appel direct : 0 892 011 012 (0,34 cts / min.)


 

Informations juridiques gratuites

 

 

Rubrique d'informations gratuites sur le site de la Chambre des Notaires de Paris. Sur le thème de l'immobilier, vous pouvez consulter gratuitement les conseils donnés dans les dossiers suivants : le déroulement de la vente immobilière (avant-contrat et documents à fournir, sommes à verser, acte de vente définitif et rôle du notaire, emprunt et hypothèque, fiscalité, saisie immobilière), les sûretés immobilières (hypothèque, purge amiable, pacte commissoire, hypothèque rechargeable, prêt viager hypothécaire), la copropriété (mise en copropriété, parties communes et privatives, assemblées de copropriété, le syndic et la vente, règles comptables, conditions de retrait de la copropriété), les différents baux (bail d'habitation, bail commercial), la société civile immobilière (création d'une SCI, droits et obligations des associés, rôle du gérant, imposition sur le revenu de la SCI), expertise immobilière (expertise notariale : coût, diagnostic d'immeubles, la Base d’Informations Economiques Notariales), les ventes aux enchères des notaires (comment vendre et acheter aux enchères), servitudes et mitoyenneté des biens immobiliers, autorisations d'urbanisme, achat de terrain individuel à bâtir, vente à rénover, contrat de construction de maison individuelle).

 

 

 

Adresse : paris.notaires

 

Informations juridiques


Dès l'acte d'acquisition, outre les formalités à respecter, il faut également réfléchir au mode de jouissance ou de gestion du bien le plus adapté à la situation.

http://www.paris.notaires.fr/images/ligne_grise.gif

Thèmes disponibles

 

 

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7 janvier 2011 5 07 /01 /janvier /2011 18:00

Hommage à Maurice Arnoult

 

Lire l'article et voir la vidéo : L'école Tafanel (1) : Adieu au bottier de Belleville, écrivain public à ses heures Illettrisme

 

 

 

Ils sont très gentils avec moi et sont très reconnaissants des petits services que je leur rends.

Non seulement je les aide pour leur correspondance

mais je conseille les mères pour le choix d’une école.

Chapitre 26 – Les Colombiens

Page 194

 

 

 

 

 

 

Moi, Maurice bottier à Belleville – Histoire d’une vie

– Préface de Alain Seksig -

Editions L’Harmattan

 

Extraits

 

Chapitre 4

Page 34

 

Un jour, Monsieur Talbottier me prend à part : « Dis donc, Maurice, j’ai l’impression que tu peines à comprendre ce que je te donne à lire. Et pourtant, quel âge as-tu ? ». Je me suis senti rougir jusqu’au trognon. (…) « Eh bien, mon garçon, tu ne peux pas rester comme ça. Descends au deuxième étage, et demande de ma part  Pascal Tricone, le monteur. Lui et son frère ont débarqué de Naples il y a quelques années sans savoir un mot de français. Maintenant, ils le parlent comme toi et moi, ou presque. Et ils le lisent et l’écrivent. Quand j’embauche des étrangers, grecs, arméniens, italiens, je leur dis à tous : allez voir Tricone, il vous dira ce qu’il faut faire pour apprendre le français. Alors pourquoi pas toi ? »

 

J’avais beau vivre dans mon petit monde entre l’hôtel de la Poste, le Faubourg du Temple et le Canal Saint Martín, et connaître par cœur toutes les rues et les magasins du quartier, j’étais  gêné de ne savoir ni lire ni écrire.

 

Page 35

 

 Quand je recevais une lettre de ma grand-mère de Bagneaux, (...) il fallait que je demande à Duberka de me la lire. Par contre, côté chiffres je me débrouillais. Je déchiffrais les notes de restaurant et aussi ma paie. Mai au fond de moi-même j’étais honteux d’être ignorant. (…)

 

« Ecoute-moi, Maurice » m’a dit Pascal, « tu connais Tafanel, le grand café au coin de la rue Rébeval et de la rue Lauzin. Je t’y donne rendez-vous demain soir à six heures devant la grande porte ».

 

Tafanel  était connu dans tout le quartier pour ses billards où s’affrontaient, après le turbin, les ouvriers bottiers de Belleville. J’y avais été une ou deux fois assister à des parties sacrément disputées. Aujourd’hui le coin a disparu, remplacé par ces grands immeubles qui ont poussé partout comme des champignons.

 

Ce que je ne savais pas c’est que Tafanel était aussi fréquenté par des étudiants du Quartier Latin qui avaient découvert que les restaurants et les hôtels de Belleville étaient de loin les moins chers de Paris et que, derrière les billards, il y a avait deux arrière-salles où on discutait jusqu'à la fermeture. Certains de ces étudiants voulaient devenir professeurs et, pour se faire la main, s’amusaient à donner des leçons de français aux étrangers qui en avaient besoin pour trouver du travail.

 

Page 36

 

(…)

Le premier professeur à qui Pascal m’a présenté est un étudiant en philosophie de la Sorbonneu du nom d’Edouard Frey. C’est lui qui va m’apprendre l’écriture et la lecture.

 

Le premier jour, sur une feuille de papier, il trace une ligne au crayon, dessine un A et me demande d’en faire autant (…). Je n’oublierai jamais la première phrase que j’ai su déchiffrer : PAPA A BATTU MAMAN. J’étais trop jeune à l’époque pour comprendre que derrière ces quatre mots se cachait de la dialectique anarchiste.

 

Trois mois passent, et je commence à savoir lire et écrire. Edouard est content de mes progrès, mais il n’arrive pas à me débarrasser de mon accent du Gâtinais. Aussi a-t il l’idée de m’emmener écouter quelqu’un parler un beau français. C’est ainsi que je vais faire la connaissance de Charles-Auguste Bontemps, un orateur populaire qui connaîtra une certaine notoriété entre les deux guerres.

 

Bontemps donne des conférences à  La Bellevilloise au 23 de la rue Boyer à Ménilmontant. (…) Je suis loin de tout comprendre mais les phrases de l’orateur claquent comme des  drapeaux dans le vent (...) Tout en évitant de devenir le compagnon de marche d’un parti, il restera l’éternel défenseur des oubliés de la société. Mort à quatre-vint-huit ans en 1981, il laissera le souvenir d’un grand tribun plus que celui d’un penseur profond.

 

La période des examens approchant, Frey n’a plus beaucoup de temps à me consacrer. Aussi va-t-il me confier à deux messieurs (…) que j’avais remarqués, toujours assis à la même table, faisant d’interminables parties de cartes. Bientôt nous allons devenir inséparables. Le plus grand est Henri Champenois. Né de mère et de mère inconnus, pupille de l’Assistance Publique, il faillit être prêtre avant de devenir professeur dans différentes écoles paroissiales. Il portait toujours les Palmes académiques à son veston. Quand je l’ai connu, il travaillait dans un obscur bureau à la Préfecture de Police. Ne plus avoir de devoirs à corriger lui manque, aussi va-t-il accepter, avec son ami le docteur B., de s’occuper de moi.

 

B. a mené pendant dix ans une existence paisible dans une petite ville du Cher. Décoré de la médaille des Epidémies pour avoir risqué sa vie en soignant des malades de la diphtérie en un temps où le vaccin n’existait pas encore, il a du quitter sa pratique à la suite d’une sombre histoire avec la femme du pharmacien.

 

Avec monsieur Champenois, j’ai l’impression d’être dans une vraie école avec trois matières au programme : lecture, écriture, calcul. (…) Dans le même temps, le docteur B. m’initie aux sciences de l’homme et de la nature : physique, chimie, et de solides connaissances de médecine. Je n’ai jamais oublié les leçons du docteur B. Non seulement elles m’ont permis de soulager certaines souffrances autour de moi mais de m’échapper des camps de prisonniers en 1941.

 

Au bout d’un an, mes maîtres me disent que j’ai atteint le niveau du brevet que l’on passe à la fin de la troisième dans les lycées. Je lis de vrais livres (…)

 

Champenois remarque que les idées abstraites ne me font pas peur. Il décide de m’intéresser à la grande philosophie, et me fait découvrir Descartes, Kant, Hegel, Marx, Bergson. Parmi les théosophes allemands du XVIIème siècle, je rencontre avec émotion Jacob Boëhme, qui, lui aussi, a commencé sa vie comme cordonnier.

 

Champenois, qui a gardé des amis parmi les professeurs de la Sorbonne, décide de me préparer à un des certificats qui composent la licence de philosophie, celui de philosophie générale (…) Le jour de l’examen il obtient la question posée aux étudiants « officiels ». Elle vient en droite ligne des soirées à La Bellevilloise : « Quelle idée les philosophes matérialistes se font-ils de Dieu ? Vous l’opposerez à celles des pensées spiritualistes. Y a-t-il une unité de doctrine entre ces deux écoles ? » Champenois glisse ma copie dans la liasse des dissertations que corrige un des ses amis et je suis reçu (fictivement) quarantième sur quatre vingt.

 

A l’annonce des résultats mes deux professeurs m’ont emmené faire un fameux gueuleton dans l’un des bons restaurants du quartier. Je pense que c’est de ce jour qu’est née une légende qui disait : « Vous savez, Maurice Arnoult, le bottier  rue de Belleville, il est licencié de philosophie ». Ce que j’ai toujours démenti.

 

Au début des années trente, l’atmosphère chez Tafanel a bien changé et mes deux professeurs ne s’y plaisent plus autant qu’avant. Je vais les présenter à mon frère René (…) qui tient une grande brasserie (…) en bas de la Butte aux Cailles. C’est là que, dorénavant, ils feront leurs interminables parties de piquet.

 

 

Pour moi (…) il n’est pas question que je quitte Belleville (…) maintenant que je sais lire, et que je peux me promener dans Paris en suivant un plan.

 

 (…) Dès qu’il fait beau je pends mes bouquins et mes cahiers et je m’installe dans un champ au bout de la rue du Transvaal et de la rue des Envierges, avec une vue formidable sur tout Paris.

 

 

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5 janvier 2011 3 05 /01 /janvier /2011 18:00





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Source :Sinelege


 

Par Jean Baptiste THIERRY

 

Alain Supiot, auteur notamment  de Homo juridicus, essai sur la fonction anthropologique du droit, a récemment publié un ouvrage marquant, à plus d’un titre, aux éditions du Seuil : L’Esprit de Philadelphie, la justice sociale face au marché total. D’utilité publique, L’Esprit de Philadelphie n’est pas qu’un ouvrage à destination des juristes et intéresse le Citoyen soucieux d’interroger les évolutions de la société. Il est difficile de décrire le contenu de cet essai : d’abord parce qu’il serait dommage de se priver de sa lecture; ensuite parce que le propos qui y est tenu force le respect par sa clarté et son intelligence. L’essai est également une belle illustration du rôle que la doctrine et le Droit peuvent avoir dans la vie civile : car la technique juridique n’est qu’un outil au service du Droit et peut, à ce titre, être envisagée comme un mode d’explication et de prospective.

 


Partant de la Déclaration concernant les buts et objectfis de l’Organisation Internationale du Travail, du 10 mai 1944, Alain Supiot se livre à une analyse de son esprit – la justice sociale – et de l’utilisation qui en a été faite depuis la seconde moitié du XXe siècle. L’ouvrage se termine sur une annexe essentielle : la Déclaration elle-même, rappel des objectifs vers lesquels doit tendre l’action juridique, trop souvent malmenés et oubliés. Voici donc a priori une enième critique de la dérégulation économique et du libéralisme.

 


Réduire l’ouvrage à cette seule dimension serait éminemment réducteur. D’abord, parce que les arguments employés sont pertinents et clairvoyants. Le propos, déjà développé dans Homo juridicus, relatif à la réification de l’Homme par le scientisme et l’utilisation sans cesse accrue de marqueurs multiples dont « l’image quantifiée qu’ils donnent à voir n’est pas celle de la réalité, mais celle des croyances qui ont présidé à leur élaboration » (p. 85), permet d’appréhender les crises économiques comme autant de symptômes d’une crise du Droit. Asservi aux lois de l’économie, des sciences « dures », le Droit n’est plus ce qui devrait être mais ce qui est. Il est, autrement dit, de plus en plus réduit à un pur élément technique et perd sa juridicité : « or, le problème n’est pas de « réguler » les marchés, comme on régule son chauffage central. Le problème est de les réglementer, ce qui oblige à revenir sur le terrain politique et juridique afin d’y rétablir l’ordre des fins et des moyens entre les besoins des hommes et l’organisation économique et financière » (p. 94).

 


Ensuite, parce que c’est d’un programme dont il est question.  L’ouvrage est en effet éminemment pragmatique malgré des propositions pouvant paraître utopiques. Elles reposent sur des outils juridiques et la démonstration est faite à plusieurs reprises de leur faisabilité (v. par ex. au sujet de la traçabilité sociale, p. 153). On appréciera à cet égard les propos relatifs au rôle de l’assurance maladie (p. 169 et s.).

 


À partir des notions juridiques que sont la capacité , la responsabilité et la solidarité (p. 138 et s. et p. 145 et s.), l’auteur offre les bases d’une reconstruction, d’une réappropriation de cet esprit de Philadelphie. Il amène à comprendre les évolutions du droit des obligations (au travers de la responsabilité objective, de la responsabilité du fait des produits défectueux, par exemple), démontrant que l’objectif est plus ambitieux que permettre l’indemnisation d’un individu, mais bien d’éviter que le fait des autres diminuent la responsabilité de chacun (p. 151 à 155 et p. 159). Il s’agit, on l’aura compris, d’un ouvrage important, qui dépasse le seul cadre du droit social, rappelle l’humanisme consubstantiel au Droit, tout entier contenu dans la définition du Digeste : Jus est ars boni et aequi.

 


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Le Film de l'immigration

  25839 71896

Un film de 40 minutes pour deux siècles d’immigration en France. 

 

Source :

Cité nationale de l'histoire de l'immigration