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19 juillet 2010 1 19 /07 /juillet /2010 17:00


La croissance exponentielle du nombre de chaînes de télévision à ma disposition, ne signifie pas pour autant la croissance exponentielle de leur intérêt.

 

Loin de là. C'est la raison pour laquelle je reste fidèle aux émissions qui m'enrichissent humainement et intellectuellement.  

Vivre sans connaître, c'est un peu naviguer sans faire le point. Même si nous savons parfois que nous pouvons nous tromper de cap.  

Connaître c'est au moins vouloir tracer sa route en tentant d'esquiver les manipulations, les préjugés, les clichés, les croyances...Nous n'y parvenons pas toujours. Connaître c'est agir pour grandir en liberté, en autonomie. Encore faut-il que cette connaissance soit mise au service d'une finalité humaine.

 

Unique et passionnante émission  de géopolitique, "Le Dessous des cartes" que je regarde - ou enregistre - depuis bientôt 10 ans chaque semaine en dépit des jours et des horaires de programmation qui n'ont cessé de changer.

 

Le "Dessous des cartes" est le complément avec l'image et une approche thématique et didactique, des "Enjeux internationaux" diffusés après le journal de 7 heures chaque matin sur France Culture.

 

Deux entrées vivantes pour connaître la situation internationale.

 

Pour sortir de notre microcosme franco français, et découvrir les grandes problématiques des peuples et de la planète : leurs particularités, leurs réussites, et leurs tragédies.

 

J'ai dit

 

Plume Solidaire

 

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6 juillet 2010 2 06 /07 /juillet /2010 17:00

 

J’ai écrit ce texte entre 1995 et 2000. 

« L’année du crocodile, chronique divertissante d'une ville de banlieue » est une succession de tableaux de la vie à Thébeauville, caractérisée par l’abondance de ses populations d'origines étrangères et la diversité de  leurs cultures. 

La ville va connaître un bouleversement politique après la défaite des Rospoints et l’arrivée à la Mairie du Marquis de la Rupée.

 La chronique est construite autour de trois moments : avant, pendant et après la campagne électorale. 

L’ensemble de la période est vue à travers le regard de Victorem, Directeur des Fêtes et des Divertissements ; acteur et témoin de cette restauration bonapartiste locale. 

J’ai dit

 

 


L’ASPIRATION DU FAUTEUIL  

 

 

 

A

 

 

insi adoubé, dopé par une vitalité sans faille qui lui redonnait la fougue et l’intrépidité de son adolescence rugbistique, sûr de sa destinée, il était désormais prêt à en découdre pour rendre le Thévillois à la monarchie républicaine que l'Etat venait de réintégrer de fraîche date.

 

Son but éclairait désormais sa pensée, clair et limpide comme l’eau de la source : écraser l’hérésie de la répartition des prodigalités d’une croissance réduite à une peau de chagrin au fil des ans, en finir une bonne fois pour toute avec la vision pessimiste de ceux qui ne voient que par les yeux des impécunieux, des nécessiteux, des miséreux et des prolétaires de tous les pays.

 

- Oui, comme Simon de Montfort nous mèneront ensemble la croisade exterminatrice contre les hérétiques des libertés individuelles ; nous placeront la vallée et les riches plateaux du Thévillois sous l’autorité de la République et dans le giron de la Loi. Et si cela s’avère nécessaire pour préserver l’unité de la République sur notre territoire, je ferai dresser le bûcher des dernières idées collectivistes ! proclama-t-il lors d’un banquet républicain.

 

Puis, s'adressant à son vieil ami Mario, entrepreneur de peinture en bâtiment bien connu des vieux thébeauvillois :

 

- Tu vois Mario, je vais te dire une chose, la politique, c'est d'abord une affaire de professionnels. Comme disait justement le poète « c’est l’art d’empêcher les gens de se mêler de ce qui les regarde »51. Si tout le monde y met son grain de sel c’est le foutoir et tout va à vau-l’eau. On va la prendre cette ville, et les pseudos citoyens qui font la pluie et le beau temps avec leurs ethnies à la Mairie en ce moment, ne se feront pas prier deux fois pour faire leurs valises en carton !

 

- Roger Marquis, je te reçois cinq sur cinq. Une Mairie, c’est une petite entreprise. Alors je vais te dire une chose mon petit. Méfie-toi de ça : maintenant tout le monde est directeur de ceci ou cela. Moi je te le dis, il faut qu’il y ait un patron et un seul, et point-t-à la ligne, acquiesça Mario.

 

Le caractère du Marquis le poussant en permanence vers l’intempérance, l’adversité et l’ostentation, il trouvait dans l’exercice des combats de la vie publique le moyen d’étancher sa soif d’aventure. Dans son esprit il ne pouvait se défaire de l'idée que seules la victoire et l'extermination de l'adversaire légitiment la puissance et la domination, et ouvrent grand les portes de la liberté. La rivalité, l’agressivité et la rouerie sont inscrites dans les gènes de l’homme disait-il ; les scientifiques l’ont démontré. Il y a ceux qui prennent en mains leur destin comme lui, et ceux qui le subissent. Fort de ces allégations, il n’en était pas moins convaincu que, puisqu’il fallait quelqu’un qui dominât cette ville, autant que ce fût lui.

Car il n’était que de jeter un coup d’œil rapide sur les candidats potentiels au pouvoir local, pour se rendre compte qu’aucun d'entre eux n’avait véritablement la pointure pour tenir cette ville longtemps. Personne dans les rangs des siens et des partis conservateurs, ne réunissait les conditions pour emmener la nouvelle majorité et hisser le pavillon bleu sur le toit du Palais Communal.

 

Fallait-il alors laisser la ville aux mains des prétendants à la succession du bourgmestre, et à leurs acolytes faucimartaux, dès lors que leurs chances de conserver la place étaient pour le moins réduites ?

 

Non, le bourgmestre incarnait à lui seul l'ancienne majorité des rêves dissous et son départ signifiait l'effondrement du dernier rempart des humanistes. Sans son éclaireur le petit peuple s'égarera dans les ténèbres, et seule une main opportunément tendue avant la chute dans l'abîme pourra providentiellement le sauver.

 

Laisser les illuminés de la Ligue Nationaliste Sécuritaire s’installer, décliner une partie de son propre programme dans une version plus rigide, brutale et vieillotte ? Impensable, ce serait abandonner l'autre partie du troupeau aux loups et aux féroces goupils.

 

La place était à prendre et l’horizon bien dégagé sous la visière de la Sainte Salade de notre Marquis errant. Il était désormais sûr d'être le seul en mesure d’établir la suprématie des Jacobleus sur le Thévillois. C’était à lui de jouer, d’occuper le terrain, d'être présent sur tous les fronts à chaque instant. Simplement, il fallait faire vite, présenter les choses habilement. Faire comprendre qu'il était le bras armé de la République, le prolongement naturel de la nouvelle majorité nationale, provinciale, et cantonale. Dès maintenant, il devait être évident pour tous qu’il représentait la seule alternative possible pour engager résolument le Thévillois sur la voie de l’énergie, de la modernité, de l’avenir.

 

L’occasion était trop belle pour la manquer et pour rien au monde il ne pouvait se permettre de la laisser passer.

 

Rien, ni personne ne pourrait l’en empêcher.

 

J’ai dit

 

Plume Solidaire



 

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22 juin 2010 2 22 /06 /juin /2010 17:00

 

 

Un petit pas pour Plumeacie, un grand pas pour la Fraternité. Ou le "care" si vous préférez car nous aimons tous le care à fond.


Prudence toutefois, le care peut brûler quand le care il bout...Il convient donc d'éviter les projections au visage (carembouille), et de le laisser refroidir dans un bol (carambole)

 

Une étude scientifique très sérieuse publiée dans la revue Nature révèle la cause du phénomène d'explosions qui affectent les vaches sacrées du Carala, en Inde. En effet, après ingestion, le care s'accumule dans l'estomac, et lors de la rumination la vache ne parvient plus à faire remonter le care. Et c'est à ce moment précis que le care pète. La conséquence en est l'envahissement de la région par les care rapaces.

 

 

Les personnels des ONG se déplaçaient  de préférence en train. Mais depuis les attentats répétés sur les voies ferrées, la consigne est donnée de leur préfèrer les transports aériens ou terrestres. Vous savez maintenant pourquoi le care avant c'est rail.

 

 

Tout ceci n'est que carabistouille. Il n'empèche, la rigolade vaut bien une care messe.

 

Si ces jeux de mots tirés par les cheveux vous déplaisent c'est que je vais faire un (care) four; peut-être qu'au contraire ils vous (care) touchent et j'en serai ravi. Et si ça vous amuse vous pouvez les partager avec vos amis sur les réseaux sociaux (care share)...J

 

 

J'ai dit

 

Plume Solidaire

 

 

 

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Qui Suis-Je ?

  • : Plumeacide, écritures publiques et arts énergétiques internes chinois
  • : Plumeacide est une histoire de fraternité républicaine avec celles et ceux qui s'embrouillent avec les chiffres et les lettres. Au fil des années il est devenu aussi la mémoire visuelle de ma pratique des arts énergétiques internes.
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Allo, y a quelqu'un là ?

 
Plumeacide poursuit doucement mais sûrement son voyage dans la blogosphère, et va vers sa deuxième millionième page visitée ! Mââgique !
 
  
2 objectifs et 10 règles pour l'écrivain public (vidéo 3'30)

 

 
 
Bonne visite et à bientôt
espère-je !
 
 

Pourquoi me bouge je ?

Le monde n'est pas
difficile à vivre à cause
de ceux qui font le mal,
mais à cause de ceux
qui regardent
et laissent faire

Albert Einstein

Le Film de l'immigration

  25839 71896

Un film de 40 minutes pour deux siècles d’immigration en France. 

 

Source :

Cité nationale de l'histoire de l'immigration