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6 avril 2010 2 06 /04 /avril /2010 17:00

 

 

 

PICT0337-copie-1.jpgDans

 

 

le premier article  - Tribunal d'instance : remboursement de crédit immobilier -  concernant ce dossier, j’indiquais que nous avions décidé de solliciter l’intervention du médiateur de cette grande banque. Le but était de mettre un terme à la situation de surendettement vers laquelle conduisent les intérêts et pénalités de retard  relatives à la gestion d’un compte joint dont la seule finalité est le remboursement du crédit immobilier contracté auprès de cette même banque, que cette dame rembourse régulièrement depuis avril 2000.  



Ces intérêts et pénalités de retard  sont consécutifs à une saisie de 90 € pour un contentieux qui concerne exclusivement son ex conjoint. Sans ces prélèvement dont elle n’avait pas été informée préalablement, sa situation bancaire aurait été normale.



Le 11 mars nous avions adressé une requête au Tribunal d’instance qui avait rendu une ordonnance portée à notre connaissance une semaine plus tard. Il en ressortait que la requête était recevable à la condition de « faire citer par huissier l'établissement bancaire en cause  pour la tenue d'un  débat contradictoire ».



Le 25 mars nous avions adressé le dossier avec copie de l’ordonnance au médiateur de la banque.



Une semaine plus tard, le 1 avril, et ce n’était pas un poisson d’avril, le médiateur mettait un terme à l’affaire : la Directrice de l’agence est maintenant « disposée en réponse à votre demande à rétrocéder les frais perçus et vous permettre ainsi de poursuivre normalement le remboursement de votre prêt » (…) « Votre demande d’ouverture d’un compte à votre nom pour y domicilier les remboursements de votre prêt nécessite (…) de connaître les dispositions prises dans le cadre de votre divorce concernant votre bien immobilier. Le (nom de la banque) vous invite à (…) lui communiquer le jugement de divorce et toutes pièces qui pourraient s’avérer utiles ».



L’agence ne peut plus en conséquence opposer une fin de non recevoir répétée à la demande d’ouverture de ce compte, empêchant ainsi tout autre mandataire des créanciers de l’ex époux de faire procéder à des saisies sur le compte de cette dame.



Ainsi le (monde clos de la banque) qui aime tant le secret peut reculer aisément en acceptant de perdre de petits gains. Petits gains dont le maintien auraient conduit inévitablement notre usagère à la ruine totale.

Pour une banque il n’y a pas de petits profits, il n’y que des profits. Coûte que coûte.

 

En allant dans la bonne humeur avec l’équipe d’écrivains publics prendre un café après la permanence du samedi matin, j’ai fait un joli bras d’honneur en passant devant l’agence où œuvrent les zélés employés qui concourent si efficacement à la réalisation des objectifs du chiffre d’affaires de cette grande banque.



  En méprisant les clients modestes, honnêtes et fidèles.



L’argent n’a pas d’odeur mais sa saveur est très appréciée.



Souvent à n’importe quel prix. Ce qui est un signe de mauvais goût.

Et le goût ça s’éduque.

C’est comme le bon vin.

 



J’ai dit

Plume Solidaire

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29 mars 2010 1 29 /03 /mars /2010 17:00

 

 http://www.bloc.com/images_administrables/bibliotheque/grande/credit-immobilier-pret.jpg

 

 

Avec cette dame notre association avait emportée une victorie dans la bataille de ses difficultés financières en obtenant le remboursement de sa Taxe d’Habitation de 2008.

 

Bénéficiaire du RSA comme unique ressource, elle honore depuis 2001 avec la plus grande régularité les échéances de l’emprunt immobilier qu’elle avait contracté avant son divorce.

 

Il a suffi d’un grain de sable, une saisie de 90 € sur le compte joint qu’elle approvisionne chaque mois, pour compromettre sa situation financière.

 

La suite est exposée dans les deux courriers ci-dessous.

 

On est vraiment peu de chose pour une banque…très peu de chose.

 

J’ai dit

 

Plume Solidaire

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Mise à jour dimanche 21 mars

 

La réponse du Tribunal a été très rapide (une semaine).

 

C'est le premier côté positif. Le second côté c'est que l'Ordonnance de la Présidente du Tribunal d'Instance rejète la requête :

 

"Il apparaît au vu de la demande et des éléments qui nous sont soumis à son appui, qu'il n'y a pas lieu à faire droit à la requête;

 

qu'il convient de la rejeter et d'inviter le requérant à faire citer par huissier l'établissement bancaire en cause pour la tenue d'un débat contradictoire.

 

PAR CES MOTIFS

 

Statuant en matière gracieuse,

 

Vu les articles 493, 496 et 950 du Code de Procédure Civile,

 

Rejetons la requête,

 

Invitons le requérant à faire citer la partie adverse par voie d'huissier,

 

Disons que la présente ordonnance est susceptible d'appel dans un délai de 15 jours à compter de sa notification".

 

Ce qui signifie que la démarche est rejetée pour une question de procédure car contrairement aux informations indiquées par l'Association Française des Usagers des Banques sur son site, selon mes informations la requête devrait être réalisée par un avocat qui va lui-même solliciter un huissier qui sera chargé de citer la banque pour un débat contradictoire.

 

 

Trop compliqué et cela dépasse nos compétences.

 

La requérante n'envisageant pas d'engager ces frais et de demander préalablement l'aide juridictionnelle pour une affaire qui concerne la somme de 90 € à l'origine, je lui ai conseillé une solution qui réglera le problème du débit bancaire, des intérêts et pénalités de retard.

 

C'est simple : je l'ai mise en relation avec une personne de mon entourage qui lui prètera les 90 €.

 

 

Mais les problèmes du paiement des intérêts et pénalités de retard , et remboursement de la somme indûment prélevée, comme de l'éventualité d'une nouvelle saisie d'huissier sur son compte joint avec son ex époux n'est pas réglé pour autant.


C'est ce qui l'inquiète, à juste titre.

 

Alors dans un second temps nous avons adressé le dossier au Médiateur de cette grande banque en sollicitant son arbitrage bienveillant.

 

Et mon petit doigt me dit, notre usagère disposant d'une Ordonnance de justice qui montre sa détermination à se faire entendre par son banquier, que une nouvelle fois mes chevilles vont gonfler...et que nous aurons une nouvelle réussite à afficher au Tableau d'Honneur de nos démarches de soutien à nos usagers.

 

J'ai dit


 



 

Madame …………….

……………………….

75019 PARIS

 

 

Agence …………………….

 …………………

75019 PARIS

 

 

Paris le 11 mars 2010

 

OBJET : Tribunal d’Instance - remboursement de crédit immobilier

Lettre recommandée avec AR

 

Madame, Monsieur,

 

Suite aux différents courriers qui m’ont été adressés par votre banque, je vous informe que j’ai engagé une procédure auprès du Tribunal d’Instance du 19ème arrondissement contre le (nom de la banque).

 

Cette procédure a pour but de mettre un terme à la situation de surendettement vers laquelle me conduisent les mesures relatives à la gestion d’un compte joint dont la seule finalité est le remboursement du crédit immobilier contracté auprès du (même banque), que je rembourse régulièrement depuis avril 2000.

 

Je vous rappelle qu’elles sont consécutives à une saisie de 90 € concernant un contentieux qui concerne exclusivement mon ex conjoint. Et que, sans ce prélèvement dont je n’ai pas été informée préalablement,  ma situation bancaire aurait été normale.

 

Je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de mes salutations distinguées.

 





Madame …………..

…………………….

75019 PARIS

Monsieur le Président

Tribunal d’Instance Paris 19ème arrondissement

5 Place Armand Carrel

75019 PARIS

 

 

Paris le 12 mars 2010

 

OBJET : remboursement de crédit immobilier

Copie : Agence ………… – 30 avenue ……… – 75019 PARIS

 

Monsieur le Président,

 

J’ai fait l’acquisition en 1996 avec mon ex conjoint d’un logement à l’adresse situé en tête de la présente.

 

Comme l’indique le Tableau d’Amortissement  joint (Pièce N°1), la première échéance de remboursement du crédit immobilier à taux constant que nous avons contracté auprès du (nom de la banque) était le mois de juin 1997. La dernière échéance de cet emprunt est fixée au mois de mai 2012.

 

Cette échéance mensuelle s’élève à 286 €. Elle fait l’objet d’un virement également mensuel du même montant, sur un compte joint, compte dont la seule fonction est le remboursement de ce crédit immobilier.

 

Divorcée depuis le 15 juin 2002 (Pièce N°2), j’assume sur mes ressources propres depuis avril 2000, avant notre séparation en 2001, le règlement de cette traite, sans aucun retard de paiement ni interruption.

 

J’ai constaté sur mon compte courant tenu par l’agence du (nom de la banque) citée en référence, une saisie d’un montant de 90 € effectuée le 3 juillet 2009 (Pièce N°3).

 

Cette opération de retrait a été réalisée sans que je n’aie été consultée ou informée préalablement.

 

En l’absence de motif et d’identité de l’opérateur à l’origine de cette saisie, mon conseiller du (nom de la banque) m’a informée qu’il s’agissait de dettes contractées par mon ex conjoint auprès de la société ………, pour un montant de  33 674 € (Pièce N°4).

 

 

 

J’ai contesté la légitimité de ce prélèvement sur ce compte joint,  par téléphone puis par lettre (Pièce N°5) recommandée avec AR (Pièce N°6), auprès de l’ETUDE (nom et adresse de l’étude d’huissiers), qui a fait procéder à la saisie pour le compte d’un autre cabinet d’huissiers de justice chargé de l’apurement du contentieux des dettes de mon ex mari.

 

La raison de ma contestation tient au fait que je n’ai plus aucun contact, ni ne connais l’adresse de mon ancien époux, qui ne participe plus au remboursement du crédit immobilier depuis notre séparation.

 

Bénéficiaire du Revenu de Solidarité Active, qui constitue mon seul revenu, cette saisie est à l’origine d’un découvert de 168 € sur ce compte joint. Compte bancaire que je n’ai pu clôturer afin d’en ouvrir un autre à mon nom propre au (nom de la banque) afin de continuer à honorer le remboursement du crédit immobilier sans risque de nouvelle saisie.

 

A ce jour, mon courrier à l’ETUDE …….. est resté sans suite (septembre 2009).

 

En dépit de la modicité de mes ressources, j’ai toujours accordé une priorité absolue au paiement des échéances de mon emprunt au CIC.

 

Or le (nom de la banque), en prélevant des intérêts et des pénalités de retard (Pièce N°7) contribue à accroître mes difficultés de paiement, me contraignant à assumer les conséquences d’un contentieux entre mon ex conjoint et des tiers, dont je ne saurais nullement être tenue pour responsable.

 

Par courrier du 12 février 2010, l’agence du (nom de la banque), m’informe qu’en vertu de la Loi N°89-1010 du 31 décembre 1989, elle est dans l’obligation de déclarer « mes incidents auprès de la Banque de France, à défaut de régularisation de ma situation ou d’un accord amiable sous délai d’un mois à compter de la présente (13 mars 2010) - (Pièce N°8).

 

En conséquence, en application de l’art L313-12 du Code de la Consommation, je demande :

-         la dispense du paiement des intérêts et pénalités de retard,

-         que cet incident bancaire ne fasse pas l’objet d’une déclaration auprès de la Banque de France

-         le remboursement de la somme de 90 € indûment prélevée sur un compte joint non approvisionné par mon ex époux,

-         que le (nom de la banque) m’autorise à ouvrir un compte à mon nom propre pour le remboursement du crédit immobilier, et à clôturer le compte joint avec mon ex conjoint.

 

Dans l’attente d’une décision bienveillante et favorable à ma requête,

 

Je vous prie de croire, Monsieur le Président, en l’assurance de sentiments respectueux.

 

 

PIECES JOINTES

 

   

PIECE N°1    

- Tableau d’amortissement

 

PIECE N°2

- Attestation de Divorce établie par le Consulat Général du Royaume du Maroc à Paris le 16/03//2007

 

PIECE N°3

- Relevé et informations bancaires du … du 29 juillet 2009

 

PIECE N°4

- Note manuscrite du … / Coordonnées des études d’huissiers de justice

 

PIECE N°5

- Lettre recommandée du 10/09/2009 à l’ETUDE ……………

 

PIECE N°6

- Avis de réception du 11/09/2009 de la lettre recommandée (Pièce N°5)

 

PIECE N°7

- Récapitulatif des frais sur produits et services bancaires du … pour la période du 1 janvier au 31 décembre 2009 (124,81 €)

 

PIECE N°8

- Lettre du … du 12 février 2010

 

PIECES N°9

- Relevés et informations bancaires du compte de Mr et Mme ………. pour la période d’août 2009 à février 2010

 

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1 mars 2010 1 01 /03 /mars /2010 18:00
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http://www.finance-banque.com/IMG/arton88.jpgVisuel Finance-Banque
Mme .....

.......

75019

 

....................

Agence de la rue ...............

75007 PARIS

 

 

Paris le 23 janvier 2010

 

 

OBJET :  clôture et ouverture de comptes

CCP N° ..................

IBAN ...........................

 

 

Madame, Monsieur,

 

J’ai constaté à la lecture de mes relevés de CCP N° 7 et 8 d’avril 2009, des opérations dont je ne suis pas commanditaire, et pour lesquelles je n’ai pas été consultée préalablement.

 

Il s’agit d’une part de la clôture de mon compte N° 1........................, et d’autre part de l’ouverture du compte LEP ..............

 

J’ai également noté dans la Fiche Produits du 20/01/2010, un Contrat N° ..............., Libellé CONV TR ID, ouvert le 24/03/2009, dont j’ignorais l’existence.

 

Je vous serai reconnaissante de bien vouloir m’indiquer pour quels motifs ces opérations ont–elles été réalisées et quels en ont été les donneurs d’ordre ?

 

Dans l’attente d’une réponse dans un délai de quinze jours,

 

Je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de mes salutations distinguées.

 

 

 

 

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  • : Plumeacide, écritures publiques et arts énergétiques internes chinois
  • : Plumeacide est une histoire de fraternité républicaine avec celles et ceux qui s'embrouillent avec les chiffres et les lettres. Au fil des années il est devenu aussi la mémoire visuelle de ma pratique des arts énergétiques internes.
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Source :

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