Ce monsieur tout timide aurait bien voulu le beurre et l'argent du beurre.
La CAF lui accorde une remise de dette de 4448 euros sur 5560 en tenant de sa situation.
Il demandait un nouveau recours pour l'annulation totale de sa dette.
Recours que j'ai refusé - après consultation de l'avis de mon collègue.
J'ai dû lui expliquer d'une part qu'il avait une chance exceptionnelle de se voir offrir un cadeau d'une valeur de 4448
€, et que cette occasion ne se reproduira probablement pas.
Sans aller jusqu'à le complimenter pour cette réussite – à laquelle j’ai contribué pour ma part ! -, je lui ai indiqué
que je connais beaucoup de gens qui apprécieraient de se voir doter d'une telle somme, y compris ma modeste personne.
Poussant le bouchon un peu loin, je me suis permis de lui signaler que s’il avait eu affaire avec les services fiscaux,
tous les dieux vénérés sur cette Terre n’auraient rien pu faire pour suspendre l’obligation de rembourser l’intégralité de la somme due.
Jaloux d’une telle chance, - et comme pour lui faire payer le prix de ma réussite -, je lui ai fait comprendre que sous
d’autres cieux, une dette impayée pareille pourrait le conduire devant un tribunal.
Ma conclusion a consisté à affirmer l'inopportunité de demander une remise du solde de sa dette de 1112 €, et le refus
assuré auquel il s'expose en retour de la part de la CAF.
En soulignant tout intérêt qu’il a à veiller à l’avenir à faire ses déclarations de revenus régulièrement à la CAF afin
d'éviter d'éventuelles déconvenues de cette ampleur.
Et que je demeurais tout entier à son service pour accomplir ces formalités.
Ecrivain public solidaire, oui
Marabout de ficelles, non !
J’ai dit
Plume Solidaire