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12 juillet 2010 1 12 /07 /juillet /2010 13:00

Je dédie cet article à Petrovka aux yeux bleus.

Et à cette voisine dont j'avais monté le dossier de demande de naturalisation en 2004/2005.

Dans les yeux des femmes serbes, comme dans les yeux des femmes du monde entier, il y a toujours la vie. Et la reconnaissance.

Les exterminateurs n'ont pas de nationalité ; ils veulent simplement posséder tout le territoire. Le nationalisme n’a pas d’affect. C’est une rationalisation de la haine, le sursaut d’une pulsion de domination définitive par l’élimination physique de l’adversaire.

Il n’y pas de théorisation acceptable du massacre, du génocide, du crime de guerre, du crime contre l’humanité. C’est l’expression d’une force à l’état brut, une pure violence, une énergie collective et organisée mise au service d’une forme de pouvoir.

La machine à tuer est universelle.

Globale.

Comme la finance, et sa sœur, la mafia.

 

Plume Solidaire

 

- - - - -

 

"Nous savions que les serbes ne feraient pas de prisonniers" - Alain Jupé - Ministre des Affaires Etrangères

La Bosnie commémore le quinzième anniversaire du massacre, qualifié de "génocide" par la justice internationale de 8000 personnes  à Srebrenica par les milices serbes.

Cette tragédie m'avait beaucoup choqué, car certaines séquences tournées sur les lieux laissaient peu de doute, pour quelqu'un qui était doué d'un peu de lucidité ou de clairvoyance, sur les faits qui allaient se dérouler au su de toute l'humanité.

Ces images montraient que l'information la plus directe, la plus explicite, ne suffisait pas pour engager une réaction militaire et humanitaire immédiate de la part des grandes puissances.

Il faut se rappeler que, ce sont encore les Etats-Unis qui sont intervenus militairement pour mettre fin, avec les bombardements sur Belgrade, à cette guerre civile.

La France, directement impliquée à travers sa présence déterminante au sein des forces de l'Onu, n'a pas su ou souhaité intervenir efficacement au niveau international. Et c'est à un militaire, le Général Morillon qu'elle doit d'avoir sauvegardé, par défaut, son honneur.

"Juché sur un char aux armes des Nations unies, il salue d'une main gantée la foule incrédule. Entre les lunettes à fine monture et la jugulaire du casque, un sourire illumine le visage exténué. Après de harassantes palabres avec les assaillants serbes, Philippe Morillon vient de pénétrer sous la neige dans Srebrenica, ville coupée du monde à l'extrême est de la Bosnie, cité à l'agonie où s'entassent 60 000 réfugiés aux mains et aux ventres vides. Mission impossible, mission accomplie. Un temps retenu par des civils affolés, le patron des Casques bleus songe à s'éclipser, puis se ravise. «Je ne vous abandonnerai pas», jure-t-il aux reclus. De quasi-otage il devient sauveur. «Général Beau Geste» pour les officiers britanniques, «héros accidentel» ou Don Quichotte pour les mauvais esprits, «Oncle Morion» pour les enfants de Srebrenica. Là-bas, une avenue lui sera dédiée. «Croire et oser»: pour titrer ses Mémoires, le général Morillon emprunte sa devise au général de Lattre, son modèle. Lui a osé croire. On loue à juste titre sa bravoure. Même si le panache de ce «quatre-étoiles» hors norme tient lieu de cache-misère à l'impuissance des nations".

L'Express du 23 décembre 1993

 

Source : revuebanquelibrairie

 

Srebrenica Un génocide annoncé Ce sont plus de plus de huit mille hommes de la zone de sécurité de Srebrenica (soi-disant protégée par l'ONU), que les forces de Milosevic, Karadzic et Mladic ont exécutés en quelques jours, en juillet 1995.

À deux heures et demi de Paris, ce massacre est le plus important commis en Europe depuis les crimes nazis.

Le dernier génocide européen du XXe siècle. Des politiques, diplomates et militaires interrogés par l'auteur ont avoué les lâchetés et les complicités qui ont laissé le crime s'accomplir.

Depuis, le mensonge officiel « On ne savait pas, on ne pouvait pas savoir » n'a plus cours : en fait, la chute de l'enclave était prévue et les massacres prévisibles.

Pas un responsable qui n'ait su qu'ils étaient en cours, alors qu'il était temps de sauver des milliers de vies humaines.

Mais pas un ne tentera de les arrêter. Entre raisons, secrets et crimes d'État, Srebrenica, un génocide annoncé révèle un scandale politique dans lequel sont impliqués l'ONU de Boutros Boutros-Ghali et de Kofi Annan, et une communauté internationale dont les dirigeants sont alors François Mitterrand, John Major et Bill Clinton ; mais aussi la « chambre sans vue » du Conseil de sécurité, les Services secrets, les mafias balkaniques, et la propagande de la presse révisionniste.

Telle une enquête policière implacable, il démontre la trahison internationale et accuse les coupables.

 

 

Editeur : Flammarion (Paris) (16 septembre 2005)
Collection :
 Broché, 24 x 16 cm, 430 pages

 

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19 juin 2010 6 19 /06 /juin /2010 17:00

 

 

 

http://img.over-blog.com/300x292/1/40/97/73/colere.jpg

 


Cette dame bac+8, professeure dans un établissement scolaire - un temps dans une université - à Paris n'a rien d'une illettrée malgré son fort accent hispanisant originaire du Venezuela.

 

Carlota Mia Hermosa est une perfectionniste,  une perspicace d'une déterminaton sans faille, et une pugnace. Une experte de la guerilla juridique urbaine.

 

Et moi j'aime ces caractères trempés dans l'acier, quand ils se déploient pour une cause juste. Polygame multirécidiviste, j'épouse toutes les justes causes qui passent à ma portée. Celle-ci en est une belle et j'en suis épris.

 

En la circonstance, il s'agit de déboulonner de sa fonction de Président éternel de Syndicat de copropriétaires, un homme qui a fait des travaux de façade  sans se préoccuper des lois qui encadrent l'architecture urbaine. Et qui a cumulé un arrièré de charges de copropropriété impayées considérable, dont j'ai constaté les montants sur le relevé que m'a montré Carlita Mia Hermosa.

 

Il gère la copropriété à son gré et en toute opacité, agit de telle sorte que sa gestion soit toujours approuvée par une assemblée générale composée de fidèles; intimidant les résidents qui désapprouvent sa gestion mais  n'osent réagir collectivement ne serait-ce qu'en s'exprimant aux assemblées générales où ils ne viennent pas en nombre suffisant.

 

Bref une situation déplorable et bien trop courante dans les copropriétés de France et sans doute de Navarre. Nous en savons quelque chose dans la nôtre où une lutte tenace de plusieurs années s'est avérée nécessaire pour avancer peu à peu vers une victoire totale qui s'approche  Ayant été moi-même Président du Syndicat d'une résidence en Bretagne, j'ai connu aussi l'expérience des laborieuses relations avec les propriétaires...

 

Avec ma Carlotina Hermosa le Président est tombé sur un bec. Elle veut avoir connaissance des comptes de la propriété, ce que ne veut (surtout) pas le Président à vie.

 

L'affaire est portée en justice. Le juge rend au début de l'année une ordonnance nommant un Administrateur judiciaire pour contraindre le Président à présenter les comptes des exercices antérieurs, et pour gérer l'immeuble. Le Président ourdit alors une nouvelle procédure pour contrecarrer la première en faisant un référé pour demander la rétractation de l'administrateur judiciaire. Entre temps, celui-ci avait demandé les comptes qui n'arrivent pas...

 

Puis le Président décide de repasser à l'offensive en attaquant personnellement Mia Hermosa Carlota. Il demande une coquette somme en dommages et intérêts pour la copropriété gravement lésée on l'imagine par Carlota, et une autre somme qui représente la moitié de la précédente en dommages et intérêts pour lui-même et sa pauvre épouse profondément atteinte par  l'humiliation publique qu'elle a subie avec cette mégère de Carlota Mia Hermosa. L'affaire comporte désormais un second volet avec cette procédure de réglement de comptes personnels.

 

L'avocat de Mi Corazon Carlota Maxima obtient un renvoi de l'audience. Et l'audience arrive.

 

Et voilà que  devant les juges,  l'avocat de la partie adverse se permet d'insulter et de tenir des propos à caractère racistes à l'égard de Mia Hermosa Carlota .

 

Il n'aurait jamais du faire ça ! Car une vénézuélienne ça ne s'humilie pas en public sans que les conséquences portent au bas mot sur plusieurs générations.

 

Comme dans "Cent ans de solitude " de Gabriel Garcia Marquez.

 

Cet homme va au devant de terrifiantes perspectives, de grands bouleversements.

 

Si nous vainquons, - y venceremos, hasta la muerte ! - , elle m'a promis de me donner le foi et le coeur (Elle a tenu à garder la queue et les oreilles).


Me voilà embarqué dans une de ces brouilles de voisinage. Au moins juqu'à la finale du Mondial qui je l'espère verra s'affronter deux grandes nations footbalistiques dans un conflit frontal plus fraternel.

 

J'ouvre les paris.

 

 

Au cours de la première rencontre, après une longue, longue écoute des malheurs de Carlota, elle avait souhaité écrire une lettre-pétition au Vice Président du Tribunal de Grande Instance de Paris pour demander le maintien de l'Administrateur judiciaire conformément à l'ordonnance rendue précédemment, et que celui-ci puisse convoquer une assemblée générale des copropriétaires pour procéder à l'élection d'un nouveau Conseil Sydical.

 

Toutefois, notre expert interne en droit public, lui-même Grand Animateur d'un Conseil Syndical a  suggéré à Hermosa de patienter et d'attendre que le Juge se soit prononcé sur la rétractation de l'Administrateur judiciaire.

 

Et c'est au cours de ma troisième rencontre avec Hermossima Queria Carlotina que le feu du Génie de la Guerre des Copropriétaires a jailli dans mon cerveau sain mais assoupi par les heures d'écoute de l'épopée juridique de Mia Hermosa.

 

Bondissant de mon fauteuil, je m'exclamai : "Mia Corazon Carlota, devant l'ennemi en mouvement, assieds-toi  au sommet de la montagne et attends qu'il passe à portée de la balle de ton fusil. Concentre-toi en un point fixe de longues heures durant jusqu'à ce qu'il passe devant ta lunette ! Hermosa de Mia Vida, je serai ton Sniper, tu seras ma Générale ! Je te ferai tomber ton Président avec une seule lettre en prenant pour cible son unique point faible : sa mobilité. Je vais l'immobiliser et après tu pourras frapper à ton gré".

 

Et après les longues heures du récit de Carla Mia Hermonsa, j'ai écrit cette petite lettre jubilatoire qu'elle va lui envoyer par lettre recommandée avec accusé de réception, après qu'elle l'aura soumise à la signature des copropriétaires qui la soutiennent. Et dont les tantièmes flirtent avec les 50%...

 

La victoire est au bout du foussil !

 

J'ai dit

 

Plume Solidaire

 

 



 

Les copropriétaires du ……….

75019 PARIS

 

Monsieur ……….

…….

75019 PARIS

 

 

 

Paris le 10 juin 2010

 

 

 

OBJET : Gestion de la copropriété du ……….
Lettre Recommandée avec Accusé de réception

 

Monsieur,

 

Vous avez convoqué une réunion de copropriétaires le .. juin dernier.

 

Nous vous rappelons que le Conseil Syndical de notre copropriété n’est plus en capacité juridique de gérer notre immeuble depuis le … 2009, et que ses membres ne sont plus mandatés légalement depuis cette date pour convoquer une assemblée générale.

 

Les copropriétaires sont dans l’attente de l’ordonnance du Vive Président du Tribunal de Grande Instance de Paris  qui fait suite à la procédure de rétractation de l’ordonnance rendue le …. 2010 nommant un Administrateur judiciaire de notre copropriété pour une durée de six mois.

 

En conséquence, en qualité d’ancien Président détenteur des fonds appartenant à la copropriété, nous attirons votre attention sur le fait que vous êtes comptable devant l’ensemble des copropriétaires de tout acte qui les engagerait juridiquement.

 

Nous vous informons que vous serez tenu pour personnellement responsable de tout engagement que vous pourriez prendre auprès de prestataires extérieurs, et des sommes que vous seriez amené à dépenser de votre propre initiative dans le contexte actuel.

 

Veuillez agréer, Monsieur, l’expression de nos salutations distinguées.


 

 


 

 

 

 

 

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19 mai 2010 3 19 /05 /mai /2010 17:00

 

En janvier Evelyne, m'avait demandé de lui rédiger un commentaire à propos de son article "Myopie meurtrière" que je vous invite à lire avec toute l'attention et l'intérêt qu'il mérite. J'ai beaucoup procrastiné et je me sentais coupable de ne pas avoir donné suite à ma promesse. Tout en laissant sur le Bureau de mon ordinateur, le vaste chantier de réflexion que m'avait ouvert ce texte.

Quatre mois d'atermoiement avant de lui adresser ce courrier électronique ces jours derniers, auquel elle a répondu par un simple et chaleureux "Merci beaucoup !"

 Hugh !

 Plume Solidaire

Lire "Myopie meurtrière "

 

 

Bonsoir Evelyne

Il y a sans doute longtemps que vous m'avez oublié; après avoir attendu peut-être en vain.


Souvenez-vous c'était il y a bien longtemps; au moment du séisme qui avait ravagé Port au Prince ( je rentrais d'un trek au Sahara), avant celui du Chili et l'éruption du volcan d'Islande, et la plus grande marée noire de l'histoire de l'humanité qui commence près de la Louisiane.

J'avais promis de faire un commentaire sur votre remarquable article intitulé "Myopie meurtrière". Je me suis mis au travail un jour puis n'ayant pas su faire assez synthétique, j'ai dû y renoncer et laisser  là mon chantier pris par d'autres contraintes. Aspiré aussi par ce qui s'est produit autour de mon blog à ce moment là...

Mais je n'ai jamais renoncé à m'excuser de ma promesse non tenue, ni à reprendre contact avec vous.

Alors pour faire court, voilà ce que je voulais vous dire. Votre article est vraiment excellent et confine à l'œuvre (d'art) de l'esprit, et je suis très sérieux. Votre style est à la fois travaillé et juste, montrant aussi que la finesse de la forme est à l'image du fond de votre article.


 Vous êtes à la fois précise et rigoureuse et vous dégagez clairement les analogies entre les trois domaines que vous évoquez (santé, science, politique) en montrant les conséquences de l'enferment des spécialités. Et je n'ai rien à dire de votre démonstration dont les arguments s'imposent de manière irréfutable.

Je ne peux qu'adhérer à vos propositions de décloisonnement et aux changements "où la société civile joue un rôle actif et co-construit le sens de ses projets de vie, et en amont une autre organisation politique." C'est ce que j'essaie de mettre en œuvre avec les amis que j'ai réunis, modestement.


Plus fondamentalement, je n'arrivais pas à vous dire qu'une construction intellectuelle aussi parfaite que la vôtre peut conduire corollairement à une forme "d'enfermement" dans la théorie. Qu'il me semble essentiel de dépasser le moment du diagnostic et de l'analyse pour introduire la vie dans la réflexion, pour la confronter chemin faisant à la théorie.

Le hasard, l'imprévu, la catastrophe font partie des éléments essentiels de la vie, qui viennent constamment remettre en cause nos constructions intellectuelles.

L'actualité nous apporte chaque jour de nouvelles interrogations qui nous confrontent au "comment" sortir des apories qui nous emprisonnent et nous conduisent aux tragédies que nous connaissons dans nos relations avec les hommes et aussi avec la nature.

Parmi celles-ci, la plus tragique peut-être est celle-ci : pourquoi les politiques n'ont-ils pas pris le pouvoir vous réformer le système bancaire au moment où il ont prêté les deniers publics de leurs peuples pour sauver les banques en déroute il y a un an ? Pourquoi les peuples sont-ils restés tétanisés face à la crise systémique de la finance ?


Il y avait une fenêtre inespérée pour changer le cours de l'économie mondiale. Qui en est conscient aujourd'hui ?

 Que dire aussi de l'échec de Copenhague alors que les dirigeants du monde avaient su s'entendre pour éliminer les CFC et "résoudre" le problème de la couche d'ozone ?

C'est une vraie question; et j'arrête là mon maigre commentaire sur votre article plein de vérités.


 Cordialement

 

Pour aller plus loin, lire aussi l'artticle de Jean-Pierre DUPUY :

 

"La menace écologique, une menace pour la démocratie"

 

 

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Le Film de l'immigration

  25839 71896

Un film de 40 minutes pour deux siècles d’immigration en France. 

 

Source :

Cité nationale de l'histoire de l'immigration