Plumeacide, écritures publiques et arts énergétiques internes chinois

Quand les médias français font dans la compassion patriotico corporatiste  :

Le 5 novembre : 313 jours

"Depuis le 29 décembre 2009, Hervé Ghesquière, Stéphane Taponier de France3 et leurs trois accompagnateurs afghans sont entre les mains des talibans."

Les présentateurs des  JT de 20h ne manquent pas d'achever leurs éditions par ce rappel incantatoire de l'existence de leurs confrères : 

"Nous ne les oublions pas". Ainsi de gré ou de force , une ou plusieurs fois par jour chaque téléspectateur pense à eux.

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Le 5 novembre  : 297 jours

"Le 12 janvier  en Haïti, quelques 225.000 personnes ont péri  lors du séisme, qui a rasé une partie de la capitale, Port-au-Prince, et fait 1,5 million de sans-abris.

13 juillet «  D’après l’ONU, 1,5 million de personnes environ vivent toujours dans des camps de fortune, pour la plupart dans la capitale, six mois après la destruction de leurs habitations. »

25 octobre : 259 morts  et 3115 malades de l’épidémie de choléra

Les présentateurs des  JT de 20h ne manquent pas d'achever leurs éditions par le rappel silencieux de leur indifférence aux victimes des catastrophes naturelles dont les visages ne peuvent être affichés sur les murs de nos Mairies  : 

Les médias ont le culte de la mémoire sélective. Celle qui a un visage qui nous ressemble (nos semblables), dont la situation est identifiable (otages de terroristes), dont le destin nous touche (sentiment d'injustice et de révolte), et la solution imaginable et source d'espoir : la libération, la victoire et la fête. 

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Imaginez Paris, après un séisme identique : 1,5 millions de personnes sans abri sur une population  de 2,2 millions d’habitants.

Seuls 700 000 habitants, le tiers des parisiens auraient encore un toit.

J'ai dit

Plume Solidaire

"La crise n'est plus qu'un mauvais souvenir pour les grands groupes français. Les quarante sociétés, composant l'indice CAC 40, ont globalement augmenté leur bénéfice de 85 %, durant le premier semestre 2010, selon les données compilées par le cabinet d'expertise comptable PricewaterhouseCoopers (PWC), en exclusivité pour Le Monde. Elles dégagent à elles toutes, 41,5 milliards d'euros de résultats nets, pour un chiffre d'affaires de 631 milliards d'euros, en augmentation de 6,95 %. Leur rentabilité s'établit donc à 6,6 % en moyenne."

(Le Monde du 1 septembre 2010)

Ce matin sur une radio périphérique j'ai entendu un type qui revendiquait la suppression de la retraite, car le travail (c'est la santé) conserve. Il en voulait pour preuve, selon son avis qui semblait très éclairé,  que nombre de retaités décèderaient peu de temps après avoir atteint ce qui fut longtemps l'horizon indépassable de leur rêve de liberté. Ferdinand Lop (1891-1974), avait proposé de prolonger le boulevard Saint-Michel jusqu’à la mer; alors pourquoi  ne pas prolonger  la retraite jusqu'à l'école maternelle dans un premier temps, pour remonter jusqu'au liquide amniotique ensuite ?

Dans la réalité le problème est bien mal posé puisque pour réduire le déficit des caisses de retraite il faudrait que nous soyions beaucoup plus nombreux à travailler, ce qui n'est pas le cas avec les taux de chômage qu'on sait.

Dès lors qu'il y a pas assez de cotisations non plus pour indemniser les chômeurs, il ne reste qu'une solution : indemniser de moins en moins de plus en plus de chômeurs; et pensionner de moins en moins de plus en plus de retraités.Quant au déficit de la sécurité sociale le mieux serait de faire un effort pour être de moins en moins malade, ou peut-être de supprimer la maladie...ou les médecins.

En conséquence, il ne vous reste qu'une possibilité : travailler et apprendre à vivre en bonne santé sans argent jusqu'à la fin de notre vie.

Ainsi de nombreux aspirants à la retraite s'éviteraient une dispartion prématurée et mourront en pleine forme.

Je crois que j'ai dit encore une bourde.

J'ai dit.

Plume Solidaire

Pierre Concialdi : retraite, retour de la réduction du temps de travail