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28 décembre 2013 6 28 /12 /décembre /2013 17:19

La question la plus fréquemment posée est de savoir si, du fait de leur engagement au sein de l’armée française, les anciens combattants originaires des anciennes colonies françaises ont pu conserver de plein droit la nationalité au jour de l’accession à l’indépendance de l'Algérie.

Le fait d’avoir combattu aux côtés de l’armée française n’a donné aucun droit particulier aux intéressés. Cette conclusion est également valable pour les ressortissants algériens qui, à l’époque coloniale, étaient « sujets français » sans pour autant jouir de l’ensemble des droits des citoyens français.

Dans l’Algérie coloniale, tous les habitants  étaient de nationalité française on distinguait parmi les sujets entre ceux qui avaient le statut civil de droit local (désignés comme « indigènes » et / ou « français musulmans »), et ceux qui avaient été admis à la qualité de citoyen français, dits de « statut civil de droit commun ». Seuls ces derniers ont conservé de plein droit la nationalité française lors de l’indépendance, sans souscrire de déclaration recognitive.

On ne pouvait acquérir le statut civil de droit commun que par :
- décret pris en application du senatus consulte du 14 juillet 1865 [Texte fondateur sur la naturalisation et le droit des personnes en Algérie],
- jugement du tribunal de première instance, en application de la loi du 4 février 1919.

Le décret du 21 avril 1866 a ouvert très opportunément l'armée française et certaines fonctions et emplois civils à ceux qui avaient le statut civil de droit local.
 
Le service militaire ne constitue donc jamais une preuve de l'acquisition du statut civil de droit commun, pas plus que l'obtention de décoration, l'attribution d'une fonction administrative (caïd, adjoint indigène...), l'exercice d'un mandat électoral etc…

Les personnes de statut civil de droit local ont perdu la nationalité française au 01er janvier 1963 sauf si elles ont souscrit avant le 23 mars 1967 une déclaration de reconnaissance de la nationalité française, mais finalement peu d’ «Algériens » ont fait le choix de demander à rester français.

Bref, ancien combattant ou pas, si la personne de statut civil de droit local n'a pas fait une déclaration recognitive avant le 23 mars 1967, elle a perdu automatiquement la qualité de citoyen français.
Pour aller plus loin, n’ont pas été considérées comme des preuves de l’appartenance au statut civil de droit commun:
- le fait d’avoir servi dans l’armée française (ici les anciens combattants),
- d’avoir joui des droits politiques après 1944,
- de s’être marié avec une personne de statut civil de droit commun,
- la possession d’une carte d’identité française délivrée avant 1963.

 

EN CONCLUSION

Le titre d'ancien combattant n'ouvre aucun droit à la nationalité française, ni au combattant ni à ses descendants
 
L'enfant étranger d'un ancien combattant de l'armée française n'a pas de droits particuliers - ni pour l'obtention d'un visa d'entrée ou d'un titre de séjour en France, ni pour l'acquisition de la nationalité française.

Pour les descendants des anciens combattants, il est donc inutile de solliciter ou demander un certificat de nationalité française en se prévalant de la preuve des états de service d’un père ou d’un grand-père dans l’armée française.
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3 janvier 2010 7 03 /01 /janvier /2010 18:00

Mise à jour le 14 juin 2013    

 

AVERTISSEMENT : 

 

Je n'effectue aucune démarche par Internet,


Je ne peux donner aucun conseil et ne réponds pas aux courriers concernant les anciens combattants et l'accès à la nationalité française.

 

Plume Solidaire


 

Monsieur (Plume Solidaire) specimen_de_la_carte_du_combattant_medium2.jpg

...........

...........

75019 Paris

 

 


 

S/C 

Monsieur .......... 

6 avenue ........

Boîte ..

75019 Paris

 

Ministère de la Défense

Secrétariat Général pour l’Administration

Direction des statuts, des Pensions et de la Réinsertion sociale

Direction Interdépartementale Ile-de-France

Retraite du Combattant

10, avenue du Val de Fontenay

94135 FONTENAY –SOUS-BOIS

 

 

Paris le 3 juillet 2009

 

OBJET : Brevet de retraite du Combattant

 

Copie : Paierie Générale du Trésor – Centre régional des Pensions

16 rue Notre Dame des Victoires – 75097 Paris cedex 02

 

 

Madame, Monsieur,

 

J’effectue cette démarche à la demande de Monsieur .... pour qui j’ai obtenu les pièces dont le détail vous est présenté ci-après, en 2005.

 

Cette personne m’a informé il y a environ deux ans du vol de la totalité de ses documents administratifs personnels,  et en particulier de sa Carte du Combattant et de son Brevet de retraite du Combattant.

 

En raison de l’intérêt de conserver les traces de ces démarches afin d’en faire bénéficier d’autres personnes dans sa situation, j’avais conservé des copies difficilement lisibles de ses documents.

 

J’ai pu identifier cependant les renseignements suivants :

 

Monsieur ......  est né le ./../1930 à Inchaden (Maroc), il est de nationalité marocaine.

 

Domicilié à Paris (75) à l’adresse indiquée ci-dessus, j’ai demandé le 24 novembre 2005 sa Carte du Combattant  qui lui a été délivrée le ../04/2006 sous le N° ......, par l’Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre du Calvados.

 

Le Préfet de la Région Ile-de-France lui a fait parvenir son Brevet de Retraite du Combattant  signé le .. août 2006 sous le  N° ............

 

Ce document atteste de son droit à bénéficier d’une retraite du combattant (indice de base 33) d’un montant de base annuelle de 425,37 euros versée en deux échéances, le 1 janvier et le 1 juillet chaque année à compter du 1/12/2005.

 

Selon Monsieur .... le versement de sa pension aurait été interrompu au cours de la première année d’ouverture de ses droits, probablement en 2006.

 

L’objet de ma démarche est de solliciter l’obtention d’une nouvelle Carte du Combattant et d’un nouvel exemplaire de son Brevet du Combattant.

 

Je vous serai reconnaissant en conséquence de bien vouloir l’informer des suites de mon courrier.

 

Par ailleurs, Monsieur ..... souffrant de difficultés d’expression orale et étant suivi pour une affection d’ordre psychiatrique, je me permets de solliciter, dans son intérêt exclusif, une copie de votre réponse à l’adresse de mon association précisée en tête du présent courrier.

 

Dans l’attente d’une suite favorable à ma démarche,

 

Je vous prie de croire, Madame, Monsieur, en l’assurance de mes salutations respectueuses. 

 

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27 novembre 2009 5 27 /11 /novembre /2009 10:01

 

Mise à jour 14 juin 2013

 

 

 


 P1010648.jpg

 

 

AVERTISSEMENT : 

 

Je n'effectue aucune démarche par Internet,


Je ne peux donner aucun conseil et ne réponds pas aux courriers concernant les anciens combattants et l'accès à la nationalité française.

 

Plume Solidaire

 

 


 

Monsieur …

………………

75019 PARIS

 

MINISTERE DE LA DEFENSE

Secrétariat Général pour l’Administration

Direction Interrégionale des Anciens Combattants d’Ile de France

10 avenue du Val de Fontenay

94135 FONTENAY-SOUS-BOIS

 

 

Paris le 7 octobre 2009

 

OBJET : demande de droit de tierce personne

Références : National …… – Local : …………

 

Madame, Monsieur,

 

J’accuse réception de votre courrier du 28 septembre 2009 concernant mon dossier de demande de révision de pension alimentaire d’invalidité.

 

Je me permets d’apporter certaines précisions pour une meilleure compréhension de ma demande.

 

En effet,  je ne suis plus en mesure de me déplacer seul. Je suis sujet à des chutes comme l’indique le certificat médical du 27 avril 2009 joint, qui me contraignent à solliciter l’aide d’une tierce personne.

 

La carte d’Invalidité de la Maison départementale  des personnes handicapées, qui m’a été renouvelée le 1 mars 2008 est fixée à un taux égal ou supérieur à 80%.

 

Compte tenu des différents éléments médicaux qui figurent dans mon dossier et de l’aggravation de mon état de santé, je demande à pouvoir bénéficier d’un taux  d’invalidité de 100%.

 

Dans l’attente d’une suite favorable à ma démarche,

 

Je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de mes salutations distinguées.

 

 

 

 

 

 

PJ :

- copie de Carte d’Invalidité Cotorep

- copie Carte d’Invalidité du Ministère de la Défense

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