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27 avril 2009 1 27 /04 /avril /2009 13:25
La deuxième étape sera courte mais bonne : 200 mètres à tout casser !

 

Continuer à descendre la rue Alphonse Penaud jusqu'à la belle demeure en briques rouges du carrefour.

 

Levez les yeux vers le vitrail de cette ébouissante fenêtre. En face sur la gauche, voyez fiers voyageurs les façades colorées du haut de la rue Capitaine Ferber (qui plonge vers la place Edith Piaf toute proche).

 

Toujours à ce carrefour commence cette fameuse théorie de villas coquettes construites en pierres meulière : rue Irénée Blanc, Siegfried et du R.P. Strauss aux dénominations vaguement wagnèriennes. Quartier bâti si j'ai bonne mémoire...sur un ancien dépôt d'ordures ! Comme  ils savaient y faire nos illustres urbanistes  d'antan avec les décharges ! Regardez-moi cette maison à l'angle avec sa forme arrondie (concave ou convexe ?) complexe et son jardin en angle sur la rue que j'ai photographiée pour vous à travers le portail, violant délibérément la loi pour VOTRE plaisir ! (Visite de ces rues circulaires : compter 15 minutes - Non prévue dans cet article)
 
Vous reprenez la rue du Lieutenant Chauré le long, le long, le long de la villa de briques. Et vous regardez les petites maisons simplettes à gauche, à droite avec leurs décorations en fer forgé. C'est qu'à l'époque voyez-vous, on savait faire de l'art avec la sécurité domestique ! Elle est pas jolie la petite corbeille à fruits ?
 
Au bout de la rue vous avez le square Chauré, disparu corps et biens pendant un quelconque ouragan du siècle. Mais qui n'en offre pas moins une perspective unique (se retourner) sur une allée qui donne sur l'arrière de façades de maisonnettes, dont la caractéristique principale est qu'elles mériteraient toutes un bon coup de peinture.

Se tourner vers la rue, avancer de quelques pas en contournant respectueusement l'église, pour découvrir la charmante Villa Etienne Marey, ses pavés brillants sous le soleil printanier et son unique et exceptionnel alignement de réverbères parisiens autonettoyants. D'aucuns alignèrent naguère des menhirs dans de vastes plaines, tandis que d'autres jadis, moins superstitieux, alignèrent des réverbères dans de modestes ruelles.


Faîtes demi-tour sur place. A 180 degrés, devant vous s'étend la ridicule rue de cette autre militaire passé à la postérité : l'Adjudant Réau. A quelques pas de là sur le mur de gauche de la rue Réau (mur) se trouvent de délicates inscriptions d'une archéologie récente mais bien datée, représentant un gnôme accompagné d'un autre personnage virile équipé d'une serpe  fière affrontant la foule des passants ; tandis que  à ses côtés un improbable ptérosaure prend son envol. En bas, notez la maison peinte par Edward Hopper sur l'une de ses plus célèbres oeuvres, raison pour laquelle son usage a été confié à un cartel d'associations du quartier.

Remonter vers le splendide arbre en fleurs de la rue de la Dhuis et l'emprunter avec une assurance tranquille.

Il est possible ici de sortir de nouveau le sauciflard, le couteau suisse, le calendos et le gros qui tache s'il en reste. Toutefois,  cet arrêt est facultatif et n'est pas comptabilisé dans le temps du parcours.

A bientôôôôt

Plume Solidaire
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Le Film de l'immigration

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Un film de 40 minutes pour deux siècles d’immigration en France. 

 

Source :

Cité nationale de l'histoire de l'immigration