C'est l'été, avec son soleil et ses vacances conjointement si attendus. Un peu de babacoolisme exotique postsoixantehuitard (deux néologismes pour un pléonasme) ne peut que régénérer nos neurones éprouvés par une année de morosité générale.
La lecture de Tchouang-Tse aide à rire de soi-même.
Etre son propre clown, quoi de plus drôle ? Une certaine forme d'autodérision peut constituer un geste de grande liberté d'esprit, montrant aussi une estime de soi à sa juste place; du moins celle que qu'on s'accorde. L'ego dégonfle un peu sans se dénigrer pour autant; sans la honte ni la culpabilité transmises par les prédicateurs des Grands Livres.
Prendre de la distance avec soi, c'est paradoxalement retrouver la part que nous aimons de nous-mêmes, histoire de ne pas perdre le fil du peu que nous pouvons choisir d'être.
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Invité des Matins de France Culture (vendredi 13 juillet), l'astrophysicien Thuan Trinh Xuan* s'exprimait dans ces termes :
"D'où venons-nous et allons-nous ? Ce sont nos deux questions fondamentales.
Beaucoup de scientifiques croient en Dieu, mais depuis Galilée la science et la religion ont divergé. Bouddhiste, j'adopte une vision plutôt panthéiste du monde si'nspirant de Spinoza ou de Einstein : ce n'est pas Dieu qui impose les lois, mais ce sont les lois physiques elles-mêmes qui représentent et définissent l'harmonie, la beauté et la complextié du monde."
Merci Monsieur Thuan Trinh Xuan.
Plume Solidaire
* Désir d'infini chez Fayard
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Extrait du site : Interdépendance/taoisme