La copie de la note du chef du service CMU de l'Assurance Maladie de Paris est extraite du blog de Catherine qui fait partie de l'équipe bénévole d'AIDEMA 19 : Youpiloupo
Il ne suffit pas d'être dans la précarité pour ne plus avoir droit à la prise en charge de la mutuelle complémentaire par l'état ou un chèque pour choisir une mutuelle qui financera une partie ou la totalité des remboursements.
Il faut en plus payer une contribution de 35 € pour accéder au droit de réclamer une nouvelle étude de ses droits.
Après les timbres exhorbitants sur les titres de séjour et la taxe sur l'aide juridictionnelle, cette nouvelle taxe ajoute à la panoplie des contributions financières obligatoires pour l'accès aux droits pour les plus pauvres.
Dans le but de réduire les dépenses en créant un nouvel obstacle pour l'accès aux droits, de désengorger les instances qui instruisent ces dossiers, et accessoirement de générer quelques maigres recettes ?
J'ai dit
Plume Solidaire
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La loi des finances rectificative pour 2011 prévoit une contribution de 35 euros pour toute personne qui aurait la bonne idée de faire un recours devant la commission départementale d'aide sociale suite à un refus de C.M.U.C (Couverture maladie universelle complémentaire). Autrement dit, mieux vaut se taire puisque expliquer une situation coute 35 euros !