Je me demande aussi, si dans certaines circonstances il n'est un peu présomptueux de s'attaquer à un gros requin ?
Mais il ne m'appartient pas d'en juger.
Plume solidaire
3 rue de Lisbonne
75008 Paris
Paris le 26 mars 2009
Numéro de dossier : Jugement du .. mai - Tribunal d'Instance de Paris 8
RG n°........................
Monsieur le Président,
Je me permets de solliciter votre bienveillance dans le cadre d'un arrêt que la cour d'appel de Paris a rendu le ................ 2009 en faveur de la Société Générale, avec laquelle j'étais en procès.
A l'occasion de ma dernière visite auprès de mon avocat, je lui rappelé ma décision de suspendre définitivement la procédure relative à cette affaire ; décision que je lui avais communiquée dans les premiers jours du mois d'avril 2008. Mon avocat a porté à ma connaissance, qu'il avait fait parvenir un courrier en date du .... avril 2008 à son avoué qui, dit-il, n'en n'aurait pas tenu compte. Cependant j'ai la conviction intime que mon avocat n'a pas transmis l'original du Bordereau à son avoué.
Suite à l'arrêt du ............, il est mentionné que je dois payer à la Société générale la somme de 1000 € en application de l'article 700 du Code de procédure civile.
J'attire votre attention sur le fait que je suis à présent débiteur auprès de l'avoué de la Société Générale pour un montant de 262,19 €, des frais d'acte pour 80,80 €, d'honoraires à l'intention de l'avoué de mon avocat pour 598 €, et de mes propres honoraires d'avocat à hauteur de 189,932 €. L'ensemble de ces créances représentent un total de 2130,91 € qui s'ajoute à la perte que j'ai enregistrée, d'un montant de 2700 €, lors de l'opération de retrait effectuée à l'initiative de la Société Générale sur mon compte bancaire. Retrait qui est à la source de la plainte que j'avais déposée.
Etant retraité depuis mai 2008, mes ressources personnelles ont subi une baisse substantielle.
En conséquence, je sollicite de votre bienveillance un étalement des délais de paiement des 1000 € que je dois verser en application de l'article 700 du Code de procédure civile .
Vous en remerciant par avance, et dans l'attente d'une suite favorable à ma requête,
Je vous prie de croire, Monsieur le Président, en l'assurance de ma considération distinguée.