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6 février 2009 5 06 /02 /février /2009 14:01

Pendant l'hiver 96-97, je prenais un pot rue Beaubourg avec un couple d'étudiants de l'Institut Supérieur de Management Culturel avant d'aller en cours ensemble rue de Braque., dans l'immeuble où habite Patrice Chéreau. Quand l'un des deux s'exclame « tiens il y a Carla Bruni qui vient de rentrer ». Je ne la connaissais pas. Je me suis retourné discrètement et j'ai vu une jeune, jolie et  grande femme en jeans.un


Un jour dans le quartier du boulevard Saint Germain, j'ai croisé Hubert Védrine. Dans un loden vert avec ses dossiers sous le bras, il avait l'air préoccupé et  j'ai remarqué qu'il est très grand.


Je crois que c'est dans le même quartier que j'ai croisé une fois Maître Georges Kiejman, entouré d'une volée de jeunes - collaborateurs, stagiaires, courtisans...- probablement agités par une problématique juridique passionnante. Je me souviens très bien que Maître Kiejman est très grand. 


Un autre jour j'ai croisé Gérard Longuet près de l'entrée du Sénat, il avait l'air sombre et préoccupé et  j'ai remarqué qu'il est très grand. Quand je l'ai vu je me rappelé  qu'il a fait partie du mouvement Occident, - comme Alain Madelin, Patrick  Devedjian, Hervé Novelli...


Une fois, avec mon épouse unique et préférée, on s'baladait un 14 juillet ensoleillé près des jardins du Palais de l'Elysée. Nous avons croisé Roger Gérard Schwarzenberg ; il avait l'air préoccupé et  j'ai remarqué qu'il est très grand.


 

J'ai reçu des invitations pour les expositions au Palais du Luxembourg -  Ingres, Titien,  je connais rien en peinture mais j'trouve ça beau - J'y ai  croisé Christophe Barbier qui n'est pas plus grand que moi, et Jean Pierre Elkabach, qui est tout petit.


L'autre soir en sortant de mon cours de tai chi dans le 7ème je tombe nez à nez au coin de la rue avec Martin Monestier dont j'ai souvent apprécié les chroniques littéraires dans « ça balance à Paris » sur Paris Première. Il est vraiment grand et il avait l'air préoccupé. Je crois qu'il attendait quelqu'un.

 

 

Un peu avant c'est John Paul Leperse qui faisait du lèche-vitrine. Il est moyennement grand, assez pour que je le reconnaisse.



Quelques jours avant Noël, toujours dans le 7ème, rue de l'Université , il y avait un vernissage avec du beau monde. Et le beau linge dans le 7ème ça se voit. J'ai collé mon nez à la vitre et j'ai aperçu  une petite femme souriante au milieu d'un cercle de grandes personnes. C'était Rachida Dati, Maire de l'arrondissement.


 

 

Dans la rue Manin qui longe le Parc des Buttes Chaumont, l'an dernier j'avais frolé Marie Georges Buffet qui avançait d'un pas décidé avec un groupe de jeunes révolutionnaires qui devisaient joyeusement, remontant de la Place du Colonel Fabien toute proche, en direction du magnifique immeuble de la CFDT sur l'avenue Simon Bolivar. Et Marie Georges je vous jure, ça se voit ni à la télé ni dans les sondages, mais elle super grande !



Cette semaine, un peu avant 18 h00, en passant devant le siège de la CFDT au Métro Belleville, une voiture aux vitres fumées s'engageait dans le passage pour entrer dans le parking du sous-sol de l'immeuble. Un grand black élégant sort de la porte avant droite et inspecte les alentours. Il entre de nouveau dans la voiture. En sort Jacques Chérèque. Il avait l'air décontracté mais préoccupé et j'ai été étonné de voir qu'il est très grand. Je me souviens bien de son père que j'avais côtoyé une journée dans le cadre de mon travail quand il était ministre de l'Aménagement du Territoire...

 

 


 


Samedi, j'étais plongé en moi-même et animé par cette énergie jubilatoire qui m'envahit quand je sors de ma permanence.


Arrivé dans mon quartier, une vieille dame chinoise toute petite à laquelle je ne prêtais aucune attention m'a rejoint. Elle s'est mise à me parler en chinois avec  force sourires. La seule chose que j'ai compris c'est « vous, gentil Monsieur ! »



Nous avons descendu la rue des Dunes ensemble, chacun parlant à l'autre dans sa langue maternelle. Et ce n'est qu'en bas que je me suis rappelé qu'elle était venue me voir, accompagnée d'une autre chinoise qui lui servait d'interprète. Et je réalise que je vais pouvoir ajouter une nouvelle mention "démarche réussie" au courrier que je lui avais rédigé.


Deux jours plus tard je la croise de nouveau rue de Belleville avec un pansement sur la main.


Moralité : pour être reconnu dans la rue par des gens qui vous estiment, mieux vaut croiser un vieille  chinoise toute petite qui ne parle pas français, que des femmes de grande notoriété ou des grands hommes publiques, français et dans la force de l'âge.


Visuel Plume Solidaire - Pont japonais de Hoi An - Vietnam


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