- 1990 : fermeture de la piscine Pailleron.
- 2001 : début du projet de renaissance de Pailleron.
Les travaux commencent en 2004 sous la direction de l'architecte Marc Mimram. Le bassin historique est refait à l'identique, la façade extérieure est conservée, de nouveaux bâtiments et vestiaires sont construits.
Le complexe aquatique est géré par une filiale de l'UCPA. Il se compose : le bassin historique de 33 mètres ; un bassin ludique de 200 m2 ; un spa réservé aux plus de 16 ans ; un espace de restauration ; un sauna.
Source : Wikipédia
Pierre ARDOUVIN
L’éclair dans la Nuit Blanche
Installation lumineuse - 2009
Inattendus, incongrus, des éclairs dans la nuit fissurent l’espace de la piscine Pailleron. Ces failles lumineuses suivent un parcours en ligne brisée, élément perturbateur et décalé, entre apparition, rêve et fantasme et transforment notre rapport au lieu. En un geste un brin iconoclaste, l’artiste français Pierre Ardouvin, né en 1955, porte sa marque sur ce lieu très fréquenté du quartier, piscine patinoire et centre sportif. Maniant l’installation, le dessin, la sculpture et la photographie, l’artiste indépendant et autodidacte aime à s’emparer, sous des dehors faussement désinvoltes, des archétypes de notre société. Avec le soutien de l’espace Pailleron. La piscine est exceptionnellement ouverte et gratuite toute la nuit.
Qui trop embrasse mal étreint. Des festivals, des salons j’ai appris qu’il faut savoir restreindre son champ de découverte – en définir le périmètre –, afin d’éviter la saturation des images et des souvenirs; le trop plein d’impressions, la fatigue des déplacements. Voir peu mais mieux, autant que faire se peut. Préserver ma disponibilité d’esprit et le champ du désir ou de l’attente.
Aventure ou expérience noctambule et urbaine, visite d’une exposition d’œuvres d’art contemporain en plein air, ou simple distraction telle une balade parmi les attractions de la Foire du Trône…Chaque spectateur de la Nuit Blanche a sa manière singulière d’y participer.
Mais l’ambiance générale était bien celle du public d’un Musée : attentif, respectueux et admiratif pour les œuvres.
Je quitte ces passants d’une nuit de la rue Secrétan et de l’avenue Simon Bolivar qui poursuivent leur exode paisible vers d’autres sites de la Nuit Blanche.
Demain matin le parc sera rendu à ses voisins et retrouvera son visage quotidien. Adeptes du tai chi chuan et joggers du dimanche matin ; familles du monde entier en promenade l’après-midi.
Le temps d'une nuit le 19ème a changé de visage. Et cet évènement éphémère l'a un instant transfiguré, lui apportant une autre dimension. Lumineuse et émouvante.
J’ai dit Plume Solidaire
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