Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
30 mars 2012 5 30 /03 /mars /2012 17:00

 

 

20070622Pinas_radar_automatique-42107.gif

 

 

1 – Réclamer la photo flash pour vérifier que l’automobiliste était bien dans son véhicule ;


2 – En même temps : envoyer le formulaire de requête en exonération joint au procès-verbal;


3 – Rédiger un courrier pour motiver la contestation ;


4 – Adresser ces 3 documents par la poste dans le délai de 45 jours.


  Lire : Lettre de demande de photographie suite à un avis de contravention 

 

 

Exoneration
View more documents from plumesolidaire2010.

 

 

Source : Vendredi 16 mars – Journal télévisé de France2 de 20 h

 

La Cour Européenne des Droits de l’Homme a donné raison à deux automobilistes français.


La France a été condamnée pour ses procès-verbaux qui seraient en partie illégaux.


Quelles sont les motivations de cette décision et quelles pourraient en être les conséquences ?


La procédure de contestation d’un procès-verbal relève du parcours du combattant :


- il faut refuser de signer le PV ;


- adresser des courriers de contestation à l’Officier du Ministère public (Police) et au Ministère de l’Intérieur.


- L’automobiliste est considéré comme coupable avant même d’avoir vu un juge.

 

Concernant les procès-verbaux issus de photos prises par les radars automatiques, l’automobiliste est contraint de payer avant de contester :


- Il doit verser une avance de 68 € (consignation).


- Cette somme est encaissée.


- Les officiers du Ministère public (Police) ont tendance à ignorer la contestation et à maintenir les poursuites.


Cette procédure est illégale.


En effet, elle met en cause :


- le principe de gratuité de l’accès à la Justice en France,


- Le paiement obligatoire de la consignation est une entrave au droit à la Justice : une taxe déguisée pour avoir accès au juge.


Le gouvernement français n’a pas encore fait savoir s’il allait modifier la procédure afin de respecter le droit européen.

 

Partager cet article
Repost0
27 octobre 2011 4 27 /10 /octobre /2011 17:00

 

 

  carton rouge

 

 

Il faut le dire et le répéter : le budget du Ministère de la Justice de la France se situait en 2010 à la 37 ème place au sein des 43 pays du Conseil de l'Europe.



Il est donc normal que les contribuables fassent un effort supplémentaire de participation aux coûts d'une Justice dont les moyens sont inférieurs à ceux de l'Azerbaïdjan et de l'Armémie.



Compte tenu du montant apparemment modique de cette taxe, on comprendra aisément que l'objectif est de la mettre résolument à la portée de tous les contribuables, et en particulier des plus pauvres : ceux dont le niveau des ressources les exonère d'impôt.



A l'exception toutefois des personnes en situation de surendettement.



On voit par là que cette taxe traduit une intention authentiquement démocratique.

 

 

Et toute mon amitié à Gaëlle, écrivain public à Bordeaux (voir son site atelier-graphite) qui a rédigé la fiche ci-dessous.

 

J'ai dit


Plume Solidaire

 

- - - - - -

 

 

 

 

timbre-35-euros.jpg Le timbre de 35 euros
pour introduire une instance judiciaire Résumé pratique


 

Atelier Graphite - Conseil Départemental de l’Accès au Droit

 


J'achète le timbre pour saisir :

 



I - Les juridictions civiles (Tribunal d’Instance, Tribunal de Grande Instance, Cour d’appel et Cour de cassation) :

o   le juge aux affaires familiales

o   le tribunal d’instance

o   le juge de proximité (affaires inférieures à 4000€)

o   le juge de l’exécution devant le Tribunal de Grande Instance,
devant le Tribunal d’Instance par délégation du Président du TGI hors cas relatifs au traitement de surendettement en application de la loi n° 2010-1609 du 22 décembre 2010 (depuis le 1er septembre 2011)

 

II - Les juridictions prud'homales (Conseil des prud’hommes, chambre sociale de la Cour d’appel et Cour de cassation) :

o   Dépôt de référé

o   Demande au fond

o   Toute demande formée devant le bureau de jugement

 

III - Les juridictions  administratives (Tribunal administratif, Cour d’appel administrative et Conseil d’État) :

o   Recours contentieux contre une décision publique 

o   Requête pour excès de pouvoir

o  Recours de pleine juridiction, interprétation et appréciation de la   légalité

 

IV -  Les juridictions sociales

 

V - Les juridictions commerciales (Tribunal de commerce, chambre commerciale de la Cour d’appel et Cour de cassation)

 

VI -  Les juridictions rurales (Tribunal paritaire des baux ruraux, Cour  d’appel et Cour de cassation)


Je n’achète pas le timbre* si :


  • L’instance est introduite par l’État, notamment le Ministère public en matière civile (état des personnes, de filiation ou de nationalité…)
  • L’instance est déjà en cours
  • J’ai déjà payé un timbre pour la même affaire
  • Je bénéficie de l’aide juridictionnelle totale ou partielle (joindre décision du Bureau d’aide Juridictionnelle ou copie de la demande en cours)
  • Je porte plainte en matière pénale en tant que victime devant le Tribunal de police, Tribunal correctionnel, Tribunal pour enfants et Cour de cassation (chambre criminelle)
  • Je me porte partie civile devant le juge d’instruction, je recours à la citation directe
  • J’exerce un recours administratif gracieux ou hiérarchique
  • Je demande une conciliation au tribunal d’instance ou de proximité
  • Je dépose un dossier de surendettement à la Banque de France
  • Je conteste au tribunal d’instance une décision rendue par la commission de surendettement des particuliers, Cour d’appel et Cour de cassation
  • Je dépose un recours devant le TASS (tribunal des affaires de sécurité sociale), le tribunal du contentieux de l’incapacité, je fais appel
  • Je demande à obtenir un certificat, acte de notoriété ou déposer un consentement
  • Je demande une rectification administrative d’un acte de l’état civil
  • Je saisis le Juge des tutelles du TGI (tutelles de mineurs) comme du TI (tutelles des majeurs), Cour d’appel et Cour de cassation
  • Je saisis le juge des enfants, en matière d’assistance éducative par exemple, Cour d’appel et Cour de cassation
  • Je saisis le juge de la liberté et de la détention (JLD), Cour d’appel et Cour de cassation
  • Je saisis la CIVI (Commission d’indemnisation des victimes d’infractions) / recours
  • Je conteste une omission des listes électorales par suite d’une erreur purement matérielle ou pour avoir été radié de ces listes sans observation des formalités prescrites du code électoral
  • Je demande une protection pour conjoint violent
  • Je soulève une question prioritaire de constitutionnalité (QPC), Cour de cassation
  • Procédures collectives devant le TGI (au civil) concernant le règlement amiable, la sauvegarde, le redressement et la liquidation judiciaire des professions concernées (hors commerce : agriculteurs, associations…)

 

* Liste non exhaustive qui énumère les cas les plus fréquents 

 

 

 

Cf. Décret n°2011-1202 du 28 septembre 2011 / Circulaire CIV/04/11

www.justice.gouv.fr/organsation-de-la-justice-10031/35-pour-saisir-la-justice

 

Document  octobre 2011

 

Atelier Graphite - Écrivain public pour tous - 108 rue prunier 33300 Bordeaux - 05 56 69 82 32 - www.atelier-graphite.fr

Partager cet article
Repost0
13 novembre 2008 4 13 /11 /novembre /2008 12:56

Un problème d'impôt ? Pas de souci !



Vous faîtes une petite lettre - avec votre écrivain public préféré - au gentil conciliateur, et hop ! Les ennuis disparaissent !

 

A condition que...

 

Ci-dessous la publicité reproduite in extenso et ex abrupto.

 

Plume Solidaire

  

 

 

Pour vous faciliter l'impôt

 

LE CONCILIATEUR FISCAL DEPARTEMENTAL

 

Une relation

plus équilibrée

entre l'usager

et l'administration

 

 

1 - Vous pensez que votre situation fiscale (problème de déclaration, de calcul ou de paiement de votre impôt) n'a pas été appréciée correctement.

 

Vous en avez fait part au service qui s'occupe de votre dossier, mais vous n'avez pas obtenu satisfaction.

 

2 - Vous n'êtes pas satisfait de la qualité du service qui vous est rendu par les services fiscaux ou le Trésor Public.

 

 

 

POUR VOUS FACILITER L'IMPOT

 

SI VOUS ETES DANS L'UN DE DES 2 CAS VOUS POUVEZ VOUS ADRESSER AU CONCILIATEUR FISCAL DE VOTRE DEPARTEMENT.

 

 

Le Conciliateur fiscal de PARIS

Boîte Postale 6405

75064 PARIS CEDEX 02

 

conciliateurfiscal75@finances.gouv.fr

 

IL EXAMINERA VOTRE DEMANDE ET VOUS INFORMERA DIRECTEMENT DE SA DECISION.

 

 

 

Partager cet article
Repost0

Qui Suis-Je ?

  • : Plumeacide, écritures publiques et arts énergétiques internes chinois
  • : Plumeacide est une histoire de fraternité républicaine avec celles et ceux qui s'embrouillent avec les chiffres et les lettres. Au fil des années il est devenu aussi la mémoire visuelle de ma pratique des arts énergétiques internes.
  • Contact

Allo, y a quelqu'un là ?

 
Plumeacide poursuit doucement mais sûrement son voyage dans la blogosphère, et va vers sa deuxième millionième page visitée ! Mââgique !
 
  
2 objectifs et 10 règles pour l'écrivain public (vidéo 3'30)

 

 
 
Bonne visite et à bientôt
espère-je !
 
 

Pourquoi me bouge je ?

Le monde n'est pas
difficile à vivre à cause
de ceux qui font le mal,
mais à cause de ceux
qui regardent
et laissent faire

Albert Einstein

Le Film de l'immigration

  25839 71896

Un film de 40 minutes pour deux siècles d’immigration en France. 

 

Source :

Cité nationale de l'histoire de l'immigration