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20 juin 2011 1 20 /06 /juin /2011 17:00

 

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La recherche d'un travail n'est pas une nécessité pour un certain nombre d'anciens ministres qui se trouvent dépourvus d'emploi après avoir quitté un gouvernement.

 

L'Etat a tout prévu : les Comités Théodule et les emplois fictifs leur permettent d'attendre des jours meilleurs.

 

Mais y-a-t-il meilleurs jours que ceux qui leur sont gracieusement offerts par la République ?

 

Qui ne rêve de travailler comme bon lui semble, jusqu'à pas du tout si ça lui chante, sans rendre de compte à quiconque, et aussi longtemps qu'il le désire ?

 

C'est le rêve de l'éternel rentier; celui dans lequel l'argent travaille pour vous. Ce nirvana, en ces temps de paupérisation, notre descendant bienheureux du célèbre Jules Ferry l'a atteint.

 

Mais pourquoi donc cet homme, dont j'ai apprécié l'un des derniers ouvrages - "Apprendre à vivre" - s'est-il mêlé en place publique du sexe des autres anges de son acabit ?

 

L'ennui peut-être ? La nostalgie d'une époque qui n'en finit pas de revenir ?

 

Pourtant y a-t-il plus beau métier pour un philosophe que d'enseigner la sagesse ? A fortiori pour un ancien Ministre de l'Education Nationale.

 

A combien d'heures  de travail gratuit hebdomadaires  dans les associations de quartiers défavorisés faudrait-il estimer ces RSA réservés à ces gens attachés corps et âmes aux services de l'Etat ?

 

Rappelons que le Conseil d'Analyse de la Société fait partie de ces ....fromages de la République dont le coût apparaît de manière partielle - et partiale -, quand il apparaît dans le budget de l'Etat.

 

Ni vu, ni connu, je t'embrouille.


C'est pas demain la veille que la RGPP - Révision Générale des Politiques Publiques -, cette Grande Faucheuse des déficits sociaux, va passer par là.

 

J'ai dit

 

Plume Solidaire

 


 

 

  - - - - - - 

 

Source : Mariane


 

Luc Ferry: 650 000 € de coût pour le contribuable


Emmanuel Lévy - Marianne | Mercredi 15 Juin 2011 à 15:30 | Lu 18311 fois


 

Mis en cause pour son emploi fictif à la fac Paris VII où il ne met pas les pieds, Luc Ferry invoque sa fonction de président du Conseil d'analyse de la société (CAS). La petite structure dont il a la direction, occupe en plus de son patron, quatre autres postes à temps plein. Dans la balance, le coût total, 650 000 €, peine à équilibrer le travail réalisé par le CAS


Touche pas à mon joujou. C’est en substance le sens de la lettre que Luc Ferry adresse en novembre 2008 au Président de la commission des finances. L’ex-ministre de l’éducation ne supporte pas les critique du député Jean-Pierre Brard rapporteur spécial du budget sur le programme « Direction de l’action du Gouvernement » auquel est rattaché le Conseil d’analyse de la société qu’il dirige depuis 2005. Et le fait savoir. Ce faisant, le philosophe UMP donne de nombreuses indications sur le fonctionnement de son comité Théodule. Ainsi, en plus de son poste, 4 autres fonctionnaires sont attachés au CAS. Si le philosophe est déchargé de service, comme le sont d’ordinaire les fonctionnaires munis d’un mandat syndical, les autres personnel affectés en permanence au CAS sont mis à dispositions par leur administration d’origine. L’intérêt des deux systèmes qui diffèrent en droit administratif abouti cependant au même résultat, en apparence, le CAS ne coute rien.

 


Mais avec ces 5 postes ce sont en réalité plus de 500 000 euros, dont près de 120 000 pour le seul Ferry, qui sont pris en charge par l’Etat. Parmi, ces 4 fonctionnaires mis à disposition, on trouve deux fans de Luc Ferry. Le premier, Eric Deschavanne, lui a carrement consacré un livre, quant le second Claude Capelier, fut membre de son cabinet au ministére.


 

Avec 105 mètres carrés de bureaux, soit 5% de l’espace occupé au sein des 2 015 m2 du 113, rue de Grenelle (Paris 7e), il convient d’y ajouter 40 000 euros de loyer. Enfin, la loi de finances prévoyait 99 866 euros en crédits de paiement, comme le note le rapport 2009 de Jean-Pierre Brard, histoire d’allonger un peu la rémunération ordinaire des  fonctionnaires, 1700 euros par mois pour Ferry,entre 1000 et 1200 euros par mois pour les autres, selon rue89. « Des beefsteaquards », s’étrangle Jean-Pierre Brard. « Ce truc ne sert à rien, il ne font que des notes de frais de bouches. Il mérite le même sort que le Conseil de la création artistique, autre bidule créés pour les amis du pouvoir : la dissolution ».  En effet sur les 32 600 euros de frais de fonctionnement du service, un tiers passe dans des assiettes. Et c’est vrai que l’emploi du temps du Cas, comme ses publications dessine un étrange service dont l’intérêt ne saute pas aux yeux. En revanche, la liste des 34 membres, qui heureusement n’émargent pas tous au CAS, ressemble d’avantage à plan de table d’un diner en ville du club des fans de Luc Ferry.


 

Tous les ex-ministres vous le diront. Le jour d’après et même les mois qui suivent sont difficiles. La perte de signes de pouvoir crée un manque : finie la voiture avec cocarde, la salle à manger avec cuisiniers, la protection rapprochée. Certes, ils peuvent toujours mettre « ancien ministre » sur leur carte de visite mais cela fait un peu cheap. Si, en complément vient sans y ajouter une fonction officielle, ca change tout. En plus de mettre un peu de beurre dans les épinards, elle assure la reconnaissance si recherchée Ambassadeur, comme peuvent le faire Xavier Darcos comme Rogert Karoutchi, ou encore Rama Yade, voilà qui tape. Comme la presse s’en est fait largement l’écho, Luc Ferry, lui a eu droit à un traitement particulier. Pour sa sortie du gouvernement en 2005, lui a été taillé sur mesure un poste et l’administration qui va autour : président délégué du Conseil d’analyse de la société, placée sous l’autorité du Premier ministre. De quoi faire le fier à la TV et sur le quatrième de couv de ses nombreux ouvrages. 

 


Cela valait bien une dépense annuelle de plus de 600 000 euros par an. 

 

- - - -

 

 

 

Source : Observatoire des subventions : quel  est le coût des comités inutiles de l’Etat ?

 

Sur les 800 instances décomptées en 2008, il y en a 225 de moins 2009, en comptant ceux qui ont été créés entre-temps.


(…)


Les comités Théodule sont recensés dans un document annexe au projet de loi de finances pour 2010 : le “Jaune budgétaire”. Mais le budget total qui leur est alloué n’est pas donné.

 


Le député UMP Lionel Tardy décortique cette “liste des commissions et instances consultatives ou délibératives placées directement auprès du Premier ministre ou des ministres” depuis son élection en 2007. Même pour le député, la chasse au gaspillage d’argent public n’est pas aisée :


 

“Certains comités sont crées par complaisance envers certains fonctionnaires, ou pour répondre aux besoins des lobbyistes qui veulent pouvoir se réunir aux frais du contribuable. Et impossible de connaître pour l’instant le coût global. J’ai posé la question, je ne parviens pas à avoir de réponse. D’autant qu’il y a des coûts cachés : quand un fonctionnaire siège bénévolement dans un comité, il ne coûte pas plus cher, mais il ne fait pas autre chose pendant ce temps.” 

 

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