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11 avril 2011 1 11 /04 /avril /2011 11:03

 

Réflexion inspirée par le livre "Addiction générale"

de Isabelle Sorente

 

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 CENTRALE-DE-FUKUSHIMA-JAPON-NUCLEAIRE-EXPLOSION-BLOGPARFAIT.JPG

 

 

 

1 - Séisme du Japon et accident de la centrale nucléaire de Fukushima


La radioactivité est invisible et imperceptible, globale et sans limites – elle ne connaît pas les frontières des états -, et ses conséquences sur la santé ne se voient qu’à long terme.


Est-ce que le fait qu’elle ne soit pas quantifiable est de nature à conforter ou à relativiser la conscience que nous avons qu'elle représente un danger magistral  pour l’humanité d’aujourd’hui, et l’avenir de nos enfants ?


Après les désastres atomiques d’Hiroshima, de Nagasaki, et nucléaires civiles de Tchernobyl et de Fukushima : en quoi les chiffres pourraient-ils contribuer à résoudre la question de la responsabilité des hommes pour l’avenir de l’humanité et de la planète ?


Quelle est la mesure de l’incommensurable dans l’irresponsabilité ?


Faut-il créer une toise pour mesurer les conséquences de l’insuffisance des mesures de sécurité dans le fonctionnement d’une centrale nucléaire ?


Nous vivons dans une économie malade de l’optimisation des coûts obsessionnellement « optimisés », c’est-à-dire réduits pour parvenir à une économie de moyens et de dépenses, en fonction d’une probabilité qui exclut l’hypothèse de « l’impossible » parce qu’inimaginable, impensable.


N’est-ce pas justement l’impensable - l'accident nucléaire majeur - qui conduit à la folie d’une prise de "risque universelle majeure" aussi peu probable soit-elle ?


Quelle est l’unité de mesure quantifiable qui permettrait d’évaluer l’erreur – la faute universelle - qui a consisté à bâtir une telle installation nucléaire en bord de mer, en minimisant de manière démesurée la probabilité d’un séisme de grande magnitude suivi d’un tsunami tel que celui qui a dévasté le nord du Japon ?


Faut-il inventer un étalon pour mesurer la souffrance des familles endeuillées, pour autant que le nombre de morts connus soit de quelque utilité que ce soit ; et pour les blessures infligées aux victimes d’aujourd’hui et de demain, au Japon et ailleurs, par de telles catastrophes humaines consécutives à de telles catastrophes naturelles ?


Pour ne citer que cet aspect humain là, du désastre.


Le chiffre ne serait-il pas en définitive un instrument pour justifier la nécessité du rebond, du rassemblement d’un peuple autour de la reconstruction. Une sorte de rite tenant lieu de discours quasi magique sur la catastrophe, pour faciliter le deuil d’un peuple sous la forme d'un "il faut bien passer outre "- et réconforter l’humanité, pour unir dans l’oubli du traumatisme – et de la chaîne de responsabilités.  


Le chiffre ne serait-il - pas alors le substitut de la parole pour éviter la contrainte morale d'avoir à nommer l’innommable : esquiver l’injonction contradictoire entre le devoir de dire, et l’impossibilité de dire la faute politique, industrielle universelle majeure ? Dont le prix n'a pas de prix.


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La dernière crise financière majeure de l’économie mondiale a été chiffrée, et les causes du collapse boursier ont  été analysées; ses mécanismes et ses responsables sont connus.


Ont-elles donné lieu à une réforme fondamentale du système financier ?


Le chiffre n’est-il pas au fond un vernis rationnel et scientifique instrumentalisé pour légitimer a posteriori la catastrophe et l’annonce de sa répétition ?


Car en croyant savoir assez de la catastrophe, nous avons finalement appris à vivre avec elle, et les chiffres en apportant l’illusion de la connaissance, ont concouru à la résignation – reddition - de l’humanité face aux pleins pouvoirs de la finance globale.


NB : la toise est une unité de longueur ancienne. Elle correspond toujours à six pieds, soit deux verges ou une aune et demie. La toise est également un instrument de mesure.

 

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Slate.fr

 

2 - Il y a moins de musulmans en France aujourd’hui qu’en 1905


 (…)


La dernière étude en date, parue en octobre 2010, émane de l'Institut national des études démographiques (Ined) et de l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). Selon les deux organismes publics, la France compte 2,1 millions de «musulmans déclarés».


Il y a moins de musulmans aujourd'hui qu'en 1905. Un rapide calcul l'illustre: le recensement de 1906 se base sur une population française de moins de 40 millions d'habitants, dont 10% de confession musulmane, soit environ 4 millions. Le ministère de l'Intérieur avance 5 à 6 millions de musulmans sur près de 67 millions d'habitants, soit, environ 8 à 9% de la population totale.


(…)


Est-ce que le fait de connaître le nombre exact de musulmans en France signifie un danger pour les français ?


Corollairement : est-ce que le fait de connaître le nombre exact de catholiques constitue un facteur rassurant pour les français ?


Le nombre n’est-il pas le voile derrière lequel se dissimule l’intolérance ?


J’ai dit


Plume Solidaire


 

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10 avril 2011 7 10 /04 /avril /2011 17:00

 

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Source : rue-des-livres




De Isabelle Sorente


Editeur : Jean-Claude Lattès

Parution le : 26 Janvier 2011

 

 


« Nous vivons sous l’emprise du calcul permanent. Du poids idéal en passant par le taux de fer dans le sang, le quotient intellectuel, la surface de l’appartement, la haute résolution de l’écran, l’extension de mémoire, le forfait 12h illimité le week-end, jusqu’aux milliards d’euros du réchauffement climatique, tout ce que nous touchons se transforme en chiffres. Qu’un nuage de cendres traverse le ciel d’Europe, voilà que des centaines de calculateurs sont lancés. Partout les algorithmes se mettent à tourner pour calculer le manque à gagner des compagnies aériennes. Que cette activité se justifie par une raison économique ne doit pas cacher l’autre vérité, celle qui sort du champ calculable : la transformation instantanée d’un nuage en série de chiffres. Nous transformons le corps en poids, l’intelligence en performance, le passé en code génétique et nos angoisses d’avenir en polices d’assurance et en calcul de risques.


 

Voilà ce qu’on appelle à tort le réalisme, la référence obligatoire à des valeurs numériques, sans lesquelles nos perceptions comme nos pensées paraissent invalides. La raison dépend d’un résultat, la raison est devenue dépendante. »

 

 

Dans cet essai aussi inspiré que stimulant, Isabelle Sorente nous invite à retrouver le chemin de la raison, celui qui nous rapprocherait des autres et de notre humanité. Se mettre à la place d’autrui, éprouver la compassion, est notre seule arme.

 

 

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8 avril 2011 5 08 /04 /avril /2011 17:00

 

 

PICT0337.jpg

 

   


 

Lorsque vous réussissez dans une procédure longue et éprouvante, n'hésitez  pas à prendre un peu de temps pour écrire un courrier à celles et ceux qui, par leurs compétences et leur dévoûment vous ont réconforté(e), soutenu(e), et aidé(e) efficacement sur le chemin de la victoire.

 

Le soulagement, l'apaisement et la joie n'ont pas de valeur mercantile.

 

Leur partage entre tous les acteurs est à la fois une récompense et un encouragement pour celles et ceux qui oeuvrent bénévolement ou professionnellement pour des valeurs humaines.

 

J'ai dit

 

Plume Solidaire

 

 

- - - - -

 

Madame ....

...................

75019 Paris

 

  

Docteur ...........................

...., rue Oberkampf

75011 Paris

 

 

 

 

 

Paris, le 24 mars 2011 

 

Cher Docteur,

 

Je tenais sincèrement à vous remercier de vos soins suite mon accident de travail survenu le 11 avril 2003 dans la Maison de retraite, rue ........., dans le 19e arrondissement.

  

Vous m’avez aidée tant physiquement que moralement par votre attention et votre écoute tout au long de ma rééducation.

 

Grâce à vos soins et votre intervention, par vos attestations, dans le procès qui m’opposait à la Sécurité Sociale depuis huit ans, laquelle ne voulait pas reconnaître mon accident de travail, j’ai pu obtenir gain de cause.

  

Je voulais partager avec vous ce plaisir, vous qui m’avez tant aidée dans ce combat.

 

En vous réitérant mes plus vifs remerciements,

 

Je vous prie de croire, Cher Docteur, à l’assurance de ma considération distinguée. 

  

 

 

 

 

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Qui Suis-Je ?

  • : Plumeacide, écritures publiques et arts énergétiques internes chinois
  • : Plumeacide est une histoire de fraternité républicaine avec celles et ceux qui s'embrouillent avec les chiffres et les lettres. Au fil des années il est devenu aussi la mémoire visuelle de ma pratique des arts énergétiques internes.
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Plumeacide poursuit doucement mais sûrement son voyage dans la blogosphère, et va vers sa deuxième millionième page visitée ! Mââgique !
 
  
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Bonne visite et à bientôt
espère-je !
 
 

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Le Film de l'immigration

  25839 71896

Un film de 40 minutes pour deux siècles d’immigration en France. 

 

Source :

Cité nationale de l'histoire de l'immigration