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10 septembre 2013 2 10 /09 /septembre /2013 12:20

 

 

carton rouge

 

 

 

Les agendas politiques dans notre pays nous réservent un mois de pause annuelle et de liberté d’esprit.

Un mois, mais pas n’importe lequel : le mois d’août. Qui permet aux habitants de la métropole d’entamer une nouvelle cure de vitamine D, de régime minceur, de ralentissement déculpabilisant de leur consommation tabagique, de grasse matinée et de sieste, d’apéros et de repas conviviaux arrosés d’alcools et de bons vins. Balades, jeux, activités physiques de natures diverses de pleine nature ou pas, lecture et musique ; ou travaux et bricolage…

Ceux qui peuvent partir loin vont loin, ceux qui, de plus en plus nombreux, peuvent partir plus près de chez eux s’éloignent moins.

Un mois maximum, deux mois ô grand dieu, mais pas plus.

Dans la partition qui organise le rythme national, le martèlement médiatique ne peut guère attendre plus.

Rentrée scolaire, rentrée politique, rentrée littéraire…

Une fois « rentré à la maison », en quelques jours il n’y a plus dans l’esprit que les traces mémorielles de la vision irénique d’un bref laps de temps de consolation existentielle affective, narcissique, de plaisirs, de liberté et de vie dans l’instant. D’une vie un peu plus en accord avec soi-même, que l’on désire mieux partagée avec notre entourage, sans tension ni conflit et sans anxiété, allégée du poids de la tension quotidienne d’un emploi du temps contraint.

Revient alors la brutalité du lien avec le monde, le proche et le lointain.

Celui que nous n’avons pas choisi et fait intrusion dans notre intimité.

Le temps de l’accablement émotionnel des tragédies s’abat, plus violent encore : bruits de bottes et annonce d’une possible conflagration mortifère en Syrie,  faillite financière du SAMU social et personnes sans-abris laissées à la rue à Clermont Ferrand, rabotage de niches fiscales…

La compétition effrénée que se livrent soudainement les médias, le récit ininterrompu des alertes tragiques, frappent des français qu’on dit au bord du burn out.

Les premiers jours de septembre sont le moment idéalement choisi par certaines officines de l’Etat, pour faire leur rentrée politique et bomber le torse avec les rapports qui portent à la connaissance de tous ce que nous, écrivains publics savons déjà. Notre administration publique, chacun en est conscient, est la meilleure du monde, mais…elle figure parmi les vecteurs d’une violence qui génère l’exclusion, qui induit la victimisation, instille  l’agressivité, accroît la méfiance à l’égard d’autrui... Et délite le vivre ensemble.

Une seule solution, refuser l’« éternel retour » de l’addiction thanatophile à l’information et la communication.

Persévérer dans un mode de vie concret – et viscéralement biophile -, en lien avec les autres dans la joie du Gai savoir et la fraternité.

Plume Solidaire

 

Pour lire le rapport complet

 

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Source : libération

 

 

Baudis : "L'administration française est encore plus violente"

INTERVIEW - Prisons, laïcité, handicap... Dominique Baudis, Défenseur des droits, livre au JDD les grandes lignes du rapport qu’il remettra lundi au Président.

 

Dominique Baudis au chevet des plus démunis

 

Dans son rapport annuel remis aujourd’hui au président de la République, le Défenseur des droits, Dominique Baudis, fustige la violence de l’administration à l’égard des gens de plus en plus démunis. 

 «20 % des Français terminent le mois dans le rouge à la banque, un enfant sur cinq vit au-dessous du seuil de pauvreté», souligne-t-il dans une interview accordée au Journal du dimanche.

En 2012, les trois quarts des réclamations au défenseur des droits visaient en effet les relations entre les citoyens et l’administration, qu’il s’agisse de la protection sociale, de Pôle Emploi ou des caisses d’assurance maladie, de retraite, d’allocations familiales, etc.

Un cruel traitement selon Baudis : «Pour des familles qui sont sur le fil, le moindre incident provoque une chute dont elles ne se relèvent pas.» 

 

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Source : agevillage

 

Rapport du Défenseur des Droits : une erreur administrative la prive de sa retraite

 

Publié en juin dernier mais remis aujourd'hui même au Président de la République, François Hollande, le rapport du Défenseur des Droits, Dominique Baudis, souligne une paupérisation grandissante et un nombre "effrayant" de réclamations concernant les relations entre l'administration et les citoyens. Il en dénombre 100 00 en 2012, soit 75% du total des demandes.

 

En cause : les difficultés administratives, la complexité des formulaires à remplir, la multiplication des plateformes téléphoniques, Internet, serveurs vocaux... qui renvoient de l’un à l’autre et mettent les plus fragiles en grandes difficultés. Les usagers disent souffrir d'un manque de contact humain et d’écoute pour répondre à leurs demandes. "Beaucoup de citoyens désorientés s’adressent à nous", lit-on dans le rapport. En désespoir de cause.

Et que dire des personnes âgées ? Cette dame de 90 ans exclue d'une maison de retraite du jour au lendemain ou cette grand-mère, qui parce qu'elle a été confondue par l'administration avec une autre personne décédée, s'e voit retirer tous ses droits : retraite, couverture sociale... sans savoir comment réagir, ni à qui s'adresser.

Fort de ce constat, Dominique Baudis appelle le gouvernement à simplifier les règles. "Notre recommandation principale ira vers une demande ferme de mises en œuvre urgentes de mesures de simplifications dans trois domaines prioritaires : les prestations versées dans les caisses d’allocations familiales, les règles d’indemnisation en matière de chômage et la simplification des relations entre les assurés et les régimes de retraites".

Si le Sénat a voté en première lecture une loi sur la simplification administrative, Dominique Baudis n'ose pas encore crier victoire. Comme il l'a déclaré au Journal du Dimanche le 1er septembre "Nous attendons le vote de la loi et la prise des ordonnances pour nous réjouir".

JV

 

mis à jour le 02/09/2013

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