Et ensemble, on a la baraka : tous les dossiers que je traite sont des réussites ! Et c'est pas le genre à se laisser marcher sur les pieds !
Et moi j'aime ça,
A donf !
Il est venu au Repas de la Fraternité avec sa femme (unique) et ses enfants sages et obéissants (c'est unique aussi).
Un vraie famille : un couple uni, un père présent, qui tient ses enfants.
Pas comme l'autre là, son compatriote, vous vous souvenez ?
C'est drôle il n'est pas revenu me voir lui....
Ah j'allais oublier de vous dire que l'entreprise a été condamnée aux Prud'hommes à lui verser une indemnité substantielle.
Le PDG était présent à l'audience, a reconnu les erreurs de son encadrement, et lui a proposé de le réambaucher dans des conditions honnètes.
Mon pote a décliné l'offre alléchante parce que il a "trop donné à cette entreprise", et il pense que le Boss a bien calculé que ça coûte plus cher de payer deux salariés à mi temps pour le remplacer.
Moi je pense que il n'y a pas que du cynisme dans le panier du "Ménégère", et qu'un bon PDG préfère un salarié qui bosse bien, que deux bras cassés qui n'ont pas envie de bosser pour un salaire de mi temps de SMIC.
Et en plus, mon pote c'est un super pâtissier. Il nous a fait des gâteaux au chocolat l'autre soir...
Ma bande et moi on a drôlement apprécié !
A deux mains (qui se serrent)
HISTORIQUE DU LICENCIEMENT
Paris le 7 mars 2009
N/ Réf. : .......................
- Réception du courrier du 17 février, qui fait suite à notre entretien du 23 janvier, qui m’informe de
la décision de mettre fin à mon contrat de travail pour faute grave à compter du 19 février.
- J’ai travaillé dans l’entreprise en qualité d’intérimaire à partir de décembre 1994, puis été embauché sur un contrat à durée indéterminée le 13 novembre 2006 jusqu’au 19 février dernier. Mon activité professionnelle a toujours donné satisfaction à mes responsables hiérarchiques
Je me permets de rappeler les faits suivants :
- Mon contrat de travail ne précise pas mes horaires de travail de nuit (21 h 00 à 6 h 00)
pendant la période de novembre 2006 jusqu’au 22 décembre 2008 ; les nouveaux horaires de jour devenant applicables à partir du 5 janvier 2009.
- Mon salaire était fixé pour ce travail de nuit à un montant de 1458 € brut, augmenté d’une prime
mensuelle variable de 50 à 150 €, pour les mois à la fin desquels ces primes ont été versées.
- Je suis marié et père de famille de trois enfants (+ 1 au Mali). Le revenu de mon travail dans l'entreprise ne suffisant pour faire vivre ma famille, j’exerce une activité complémentaire de jour (4 h 00 ) qui me permet de couvrir les besoins vitaux de mon foyer.
- Compte tenu de mon ancienneté dans l’entreprise j’ai demandé à plusieurs occasions oralement une
augmentation, notamment lors des évaluations annuelles.
- L’entreprise ayant décidé ne pas accéder à mes demandes d’augmentation, j’ai présenté à deux reprises
des demandes de formation professionnelle (Fongecif) en vue d’obtenir des qualifications professionnelles, demandes qui m’ont été refusées
- Enfin, lors du changement des horaires d’équipes de nuit j’ai demandé à intégrer une autre
équipe de nuit, sans obtenir satisfaction
- J’ai été victime d’un accident de travail de 9 septembre ; j’ai relevé que cet accident n’a pas été reconnu par l’entreprise qui n’a pas expédié la feuille d’arrêt de travail du médecin à la sécurité sociale. En conséquence, l’entreprise ne m’a pas rémunéré pendant 4 jours au motif indiqué sur mon bulletin de paie d’« absence diverse »
- Enfin j’ai été victime de nombreuses pratiques de discriminations raciales de la part de l’entreprise